Inglourious Basterds - Abla.

De l'eau avait coulé sous les ponts, depuis que Neram était revenu de son kidnapping, et que Voldemort avait essayé de le mettre sous sa coupe en lui faisant faire un bébé à Cho. A vrai dire, il n'avait pas eu de visites désagréables de Mangemort depuis un bon bout de temps, et considérait comme acquis que Vous-Savez-Qui l'avait oublié. C'était un véritable soulagement. Il s'était malgré tout éloigné de Cho, pour qu'ils n'ai jamais à regretter de ne pas pouvoir fonder une famille stable avec lui - la peur de voir Voldemort débarquer dans leur salon pour lui prendre leur enfant si jamais un jour ils avaient un bébé était trop fort. Et maintenant, il remplissait pleinement sa fonction d'auror, travaillant pour le ministère. A vrai dire, il était en mission. La jeune femme - car c'était bien une jeune femme, et c'était malheureux - qu'il devait arrêter s'appelait Abla Shoshanna Mimieux, avait vingt et un an, et avait tué un mec sans raisons apparente. Ca ne paraissait pas si dangereux que ça, en fait, mais avec les temps qui couraient, elle avait droit a son petit séjour à Azkaban.

Ce qui désolait surtout Neram, c'est qu'a cet instant précis, accoudé au comptoir d'un bar, une cigarette entre ses lèvres, son allure bancale dûe à la cicatrice qu'il avait à la lèvre (souvenir de sa torture par une certaine demoiselle), qui contrastait tellement avec son joli visage, qui avait encore prit en maturité, il voyait la dudite Abla assise à une table, avec un livre, une clope et un verre de vin. Et la jeune femme était superbe, tout simplement. Il essayait de chercher dans ses traits quelque chose de dur, de cassé qui puisse montrer le meurtre qu'elle avait accompli. Elle avait quelque chose de casé, mais ce n'était pas le meurtre. Il eut un long soupir. Il ne savait pas commnt l'aborder. Il ne savait pas si elle était violente, si elle aurait des scrupules à transplaner devant tout le monde. Elle avait l'air fine etimpuissante, mais était-elle vraiment incapable de frapper? Neram en doutait. Il décida d'attendre de finir sa cigarette, et d'improviser.

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Abla n'avait alors pas remarqué qu'elle était observé de l'autre bout du bar où elle se trouvait. Les yeux rivés les sur pages de son livre, et tirant de temps à autres des bouffées de sa cigarette elle était loin de se douter qu'une Aurore était à ses trousses. Parfois elle pinçait du bout de ses doigts des petits résidus de tabac qui étaient restés sur ses lèvres. [Elle fumait des roulées.] Elle posa son livre sur le petite table en bois vernis ronde et but une grogée de son grand verre à pied. Elle passa en revu le bar des regard, depuis quelques temps elle ne se sentait jamais seule. Elle savait qu'on avait retrouvé le corps de Many Edge, elle l'avait lu dans la Gazette du Sorcier, elle revoyait dans sa tête le corps gisant sur la photo mouvante du journal. Il y était dit qu'auncun indice ne permettait de connaitre les circonstances de sa mort soudaine. Bref ... Abla ne sereprochait rien, ou peut être juste le fit d'être arrivé trop tard le 28 octobre chez elle ...

Une bouffée. Encore une autre. Il écrasa sa cigarette dans le cendrier, et eut un long soupir. Il était fort, mais n'avait jamais tué. Elle, oui. Et on avait beau dire, c'était un sacré avantage. Elle n'avait plus la retenue de l'innocence. Il se leva doucement, paya sa consommation comme un client ordinaire, et se dirigea vers la sortie. Puis, il fit mine de se raviser, et s'assit en face d'Abla.

Bonjour...Excusez moi, mais vous me plaisez beaucoup, et j'avais juste envie de venir vous parler. Je...

Il ne vit aucune autre façon de continuer sa phrase, et laissa donc le tout couler dans le vide. Il ne souriait pas avec la bouche, mais souriait avec ses yeux, et attendait une réponse comme n'importe quel type culotté l'aurait fait. Ca passait, ou bien ça cassait. Plus grand chose ne le gênait, maintenant. Il était puissant, et n'avait plus peur de grand chose, ayant fait face à Voldemort lui même.

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Sa cigarette a elle n'était pas terminée, et son verre de vin rouge non plus. Elle n'était pas prête à partir, mais un garçon qui venait de se lever lui partait, il allait pousserlaporte vitrée du café, mais il se ravisa. Elle baissales yeux la suite ne l'interessait pas, sans doute avait il oublié de payer. Mais lorsqu'elle releva les yeux elle sursauta, il était à présent assit en face d'elle, il était arrivé si silencieusement ... Il lui parla, lui annonça qu'elle lui plaisait. Elle fronça légèrement les sourcils, ça n'était pas souvent qu'on l'abodait ainsi dans les cafés ...

Il s'arrêta de parler. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais vite la referma, elle se rendit compte qu'elle ne saurait pas quoi lui dire, et puis finalement :

Merci, c'est gentil, mais je suis entrain de lire vous voyez ...

Elle leva son livre toujours bloqué dans sa main gauche. C'était désagréable de répondre à quelqu'un qui venait de lui dire qu'elle était belle de cette manière, mais Abla n'était jamais délicate. De plus elle était prudente ces derniers temps, peut être un frère de Many la retrouverait qui sait ...

Neram eut un sourire de type qui se remet fièrement d'un énorme rateau, respira profondement et se pencha sur la table, de façon a ce que seule Abla l'entende. Il baissa son livre de l'index.

Oui. Moi aussi j'aime lire, mais regardez un peu plus ce qui se passe autour de vous. Les livres, ce n'est pas votre vie. Si vous ne faites que lire, vous allez passer à côté d'éléments qui pourraient vous donner une vie... C'est triste, vous ne croyez pas? Je m'appelle Neram Solstice. Laissez moi une toute petite chance de vous convaincre!

Il était en fait pratiquement certain que son nom ne lui dirait rien. C'était cependant une torture pour lui de commencer une discussion pareille avec une fille jolie et intelligente tout en sachant que le but était uniquement de l'arrêter à la fin. Quel gachis, cette jeunesse foutue par le meurtre, le mensonge et le sang...

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Abla laissa son livre se baisser, et le laissa même tomber sur la table. Il se pencha pour lui murmurer quelque chose. Elle entendit son nom, il ne lui était pas familier ... Elle réfléchit tout de même, peut être lui mentait il.
Elle parla finalement.

Me convaincre de quoi ?

Fit elle légèrement insolente. Elle se méfiait, de tout et tout le monde, même son livreur de lait, elle le soupsonnait de l'épiller en permanence, mais elle se disait qu'elle était paranoiaque. Abla n'avait pas revu sa mère depuis la tragédie, ou plutôt, elle s'était faite virer de la maison familiale à cause de son comportement. Elle avait donc du prendre un appartement, enfin une chambre de bonne qui tremblait chaque fois que le tramway passait à côté de celle ci.

Neram se laissa complètement glisser dans son rôle, qui finalement lui ressemblait énormément, en tout cas ressemblait énormément au Neram d'avant tout le bordel, de jeune homme charmant abordant une jeune femme qu'il trouvait fondamentalement jolie.

Eh bien de vous convaincre que je vaut un minimum la peine qu'on me parle.

Il fallait la prendre avec des pincettes. Et pour le Neram auror et pour le Neram charmeur. Elle était apeurée comme une bête blessée. Ça semblait logique finalement. Il ne parvenait pas à ressentir de la haine pour cette petite, même si elle avait donné la mort à un être humain. Il ne pouvait pas imaginer que ces beaux yeux là, que ce joli visage si particulier pouvait être meurtrier sans une bonne raison. Mais c'était son boulot, et si on la recherchait, c'est qu'il y avait un dialogue à engager avec elle. Oh, Rimbaud, arrête de penser trop, ferme ton esprit, et sourit.

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Abla ne sentait rien d'anormla venant de ce garçon, bien sur elle pouvait se tromper, mais elle jugeait généralement bien les gens. Sa cigarette s'était consummée seule en son 'absence' et la cendre longue finit par céder et tomba sur la table, ce qui sortit Abla de ses pensées. Elle écrasale futur mégot dans le cendrier en terre devant elle et regarda le garçon avc profondeur.

Eh bien allez y parler ... Je veux bien vous donner une chance.

Elle ne lui avait toujours adressé aucun sourire, elle était toujours aussi neutre, même pas neutre, insolente et désagréable, mais c'était comme ça, elle ne voyait pas pourquoi elle devrait être gentille avec ce ârfait inconnu, surtout après tout ce qu'il s'était passé. Il avait beau être très chrmant, elle essayait de passer outre.

Neram eut un sourire vainqueur quand il sentit, malgré le manque d'enthousiasme d'Abla, qu'elle l'écoutait enfin, maintenant. Il hésita. Agir maintenant? Non, non, l'idée le dégoutait complètement. Il sorti son tabac, ses feuilles, et se roula doucement une cigarette qu'il fini par caler entre ses deux lèvres et allumer.

Vous avez un prénom?

Demanda-t-il à tout hasard, rien que parce qu'il avait peur de l'appeler Abla sans s'en rendre compte, et de se griller tout seul. De toute façon, il ne voyait pas bien ce qu'il aurait pu baratiner d'autre, et c'est ce qu'un type normal aurait fait: demander son nom, avant tout.

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Abla l'observa rouler sa cigarette, et admira au passage ses gestes machinals et rapides. Bref, il lui demanda son nom, et ça lui posa un sérieux problème. Elle hésitait à lui donner son vrai nom, et finalement elle lacha :

Je m'appelle Elise, Elise Rousseau.

C'est tout ce qui lui vint à l'esprit, c'était pas terrible, mais peu importe, elle ne reverrai sans doute pas ce type de sa vie ensuite. Elle esquiça un sourire qui dura une demi seconde, et qui traduisit sa gène de mentir, mais ceci ne se fit presque pas paraitre, on auraitpu penser qu'elle était seulement intimidée.

Vous faites quoi dans la vie ?

Demanda t elle curieuse de la réponse, après tout, ils étaient dans un endroit public si c'était qqun qui lui voulait du mal il n'agirait pas ici, et savoir qui il était serait sans doute la meilleur défense qu'elle puisse adopter.

Neram fixa sa cigarette intensément quand Abla lui servit un faux nom. Il ne pensait pas qu'elle mentirait. Elle avait donc tellement peur? Il faillit lui en vouloir de mentir, puis se rappela qu'elle ne le connaissait pas, et qu'elle n'avait aucun compte à lui rendre. Elle ne faisait que se défendre. Mais elle sourit, et puis elle le questionna. Si elle n'était pas sincère, au moins, elle rentrait dans son jeu. C'est tout ce qu'il lui fallait. Il regretta une seconde de lui avoir donné son vrai nom, puis décida de jouer le rôle du mec typique un peu bête qui veut juste draguer et éventuellement plus si affinités.

Mais non, c'est un joli nom...

Il se demanda, après que la question d'Abla ai résonné en l'air, s'il devait dire la vérité 'auror', ou s'il devait mentir. Elle ne savait sans doute pas qu'elle était poursuivie par le ministère, elle devait plutôt penser à des frères de sa victime, dont Neram avait complètement oublié le nom. Non, mentir. Si elle lui avait donné un faux nom, pourquoi lui donnerait-il un vrai métier?

Je suis médicomage à Sainte Mangouste.

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Abla haussa la tête, et parut impressionnée.
Elle lacha même un petit :

"Très bien."

Puis but une gorgée de son verre qu'elle termina d'ailleurs.
Elle haussa les épaules.

Mon verre est fini vous voyez, je crois que nos chemins vont se séparer ici.

Elle fit comme une mou désolée qui dura quelques secondes, puis elle réhaussa les épaules.

Neram était complètement sorti de son personnage d'idiot. Ses yeux, qu'il brouillait jusqu'à présent, était redevenu blasés; les yeux d'un type en mission. Il tassa doucement sa cigarette avant de la remettre entre ses deux lèvres, attrapa vivement le bras d'Abla avant qu'elle ne l'enlève de la table et se pencha à nouveau, comme il l'avait fait précédemment pour l'amadouer.

Mais non, Abla. Tu as accepté que je te convainque, laisse moi te convaincre.

Fit-il, parfaitement conscient du fait qu'il l'avait appelée par son véritable prénom. Elle ne lui laissait pas le choix. Il avait murmuré, et tant pis si elle se mettait à crier. Il était l'auror, elle la fugitive, et même si elle avait voulu transplaner, étant donné qu'il lui tenait le bras, il partirait avec elle. Ça ne laissait pas grand choix à la jeune femme, finalement. Oh, comme il détestait la mettre dans cette position détestable d'animal capturé.

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Alors qu'elle partait, il atrappason bras, et à vrai dire, il la tint avec force. Elle se rassit, et écouta ce qu'il avait à lui dire. Elle croisa son regard lorsqu'il prononça son réel prénom, et ses yeux devinrent ronds, ronds de peur. Elle paniqua un instant. Elle n'était pas paranoiaque, elle avait bel et bien été suivit, elle ne s'était pas trompé, dieu comme elle regrettait de s'être assise dans ce bar. L'émotion fut telle qu'un de ses yeux se remplit d'eau, et une larme silencisue coula le long de sa joue à présent devenu légèrement rosée. Elle pensait que son heure était venue, et elle ne savait pas comme s'échapper. Elle redevint forte, et sans même chercher à savoir par qui il était envoyé elle parla lentement, les deux sérrées.

Lachez moi, ou bien tous les gens qui sont autour de nous ne retrouverons aucune de leur famille ce soir, et c'est vous qu'on arrêtera alors.

Bien sûr elle n'aurait jamais fait aucun mal à ces pauvres gens, mais pensant se faire menacer par un des frères ou oncles ou peu importe de Many, elle le menaça elle d'un aller simple pour Azkaban ....

Neram faillit lâcher prise quand il vit Abla perdre pied. Il avait l'impression d'être le méchant nazi venant tuer toute sa famille. Puis elle se redressa et menaça de tuer tout les clients du bar. Il ne la crut pas une seconde, évidement, et ne fit que resserrer sa prise.

Je pense qu'on sait tout les deux que tu ne tueras pas ces gens, et que si tu le fais, ça ne fera qu'aggraver ta situation. Je ne suis pas supposé te faire du mal. Je m'appelle Neram Solstice Rimbaud, en fait. Et je suis auror. Tu es recherchée par le ministère. Mon boulot, c'est de t'y amener. Tu ne risque rien. Par contre si t'en choisi de m'échapper, je ne donne pas cher de ta peau. On a aucune raison de poursuivre les frères de machin, et s'ils te trouvent, ils seront moins sympa que moi.

Il eut un soupir, puis lui désigna la porte d'un coup de tête, du style, 'allez, viens...'.

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Un auror ? Elle ne comprit pas tout de suite. Le ministère la recherchait. Elle l'écoutait attentivement. Elle ne comptait pas faire de séjour à Azkaban, et encore moins se retrouver au ministère, Azkaban, c'était presque pire que de se faire torturer par la famille de sa victime, et puis au ministère jamais personne ne croirait son histoire. Pourtant elle se leva avec lui, silensieusement ils sortirent du café dans une rue bondée de monde, elle tourna la tete vers Neram et prit un air désolé.

Tu ne comprends pas. Je ne peux pas ...

En une fraction de seconde, elle recula vivement de son emprise et courrut à travers les passants, elle n'eut aucun mal à se faufiler, elle espérait bien disparaitre parmis la foule.

Oh que si, Neram comprenait. Il avait été enfermé pour une faute qu'il n'avait pas comise, torturé par une folle furieuse comme un chien, et s'était enfui, à bout de forces. Il soupira, vérifia que la foule était assez dense, et transplana pile devant elle.

Ecoute, Abla, tu as un bout de temps avant de te retrouver pendant les sbires du ministère, et encore un gros bout de temps avant d'être à Azkaban. En attendant, tu es avec moi. Je suis supposé t'amener en France, le tout sans magie, à pied. Ca peut être long.

En vérité, ce n'était pas supposé être aussi long que ça. Il était supposé l'amener le plus vite possible, en lui parlant le moins possible. Il avait une toute autre idée derrière la tête. Il était curieux de connaitre l'histoire, depuis qu'il avait vu la jeune femme, depuis qu'il avait vu son caractère. Il eut un sourire presque involontaire.

...Si ça peut être une consolation.

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Il était arrivé juste devant elle si rapidement. Elle ne transplanait que très peu, elle détestait ça, mais visiblement lui controlait ça très bien. Elle paniqua léger.

Ecoute, je ... Je peux pas me résigner à me rendre. J'ai mes raisons, et jamais ils ne le croiront, ce monde est corompue, ils voient lemal partout, ils ne savent même plus ce que c'est d'pêtre ... engagé, sicère j'en sais rien.

Elle secoua la tête, et tendit les mains comme si elle voulait qu'il lui passe les menottes.

Vas y, fait ce que t'as à faire. Tu es comme tous les autres de toute façon.

Neram écouta le déversement de paroles d'Abla en secouant la tête. Non, il n'était pas comme les autres, et oui, ce monde était corrompu, mais il fallait arrêter de voir le mal partout. Bien entendu, il ne lui passa pas les menottes mais noua avec sa baguette un fil transparent qui le liait à la jeune femme, ne manière à ce qu'il soit impossible qu'elle s'en aille. Puis il lui attrapa doucement le bras, et transplana.

Ils atterrirent dans une campagne rase, non loin de la banlieue de Londres. Il savait qu'a Liverpool, il y avait des bateaux pour la France. a Portsmouth aussi, certes, mais c'était plus rapide, et ce n'était pas ce que voulait Neram, que ce soit rapide. Liverpool était à trois jours de marche. Il releva Abla qui manifestement n'avait pas l'habitude de transplaner.

On a trois jours de marche pour aller à Liverpool...

Il hésita à défaire le lien, puis se souvint de la férocité dont elle avait fait preuve dans le café, et le laissa en place, pour l'instant.

Je vais prendre tout mon temps pour t'amener à eux. Pendant notre voyage, dès que tu le voudras, tu pourra me parler. Je ne juge pas, et ma parole compte devant leur jury de salauds. Alors, n'hésite pas. Je ne vais pas te manger.

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Abla se leva péniblement après le stranplanage mais refusa l'aide de Neram, elle se releva seule, ce n'est pas qu'elle boudait, mais elle était sérieusement énervée de s'être faite prendre de la sorte, elle avait prit tellement de précotion qu'elle s'en voulait terriblement. Peu importe, de toute façon il était trop tard, elle ne croyait pas une mot de ce qu'il lui disait. C'est comme ça, elle allait terminer à Azkaban, de toute façon il fallait bien qu'elle y aille un jour ou l'autre. Trois jours de marche enchainée comme prisonnière. Elle soupira à cette idée. Elle ne répondit rien à ce que lui dit Neram, et ils commencèrent à marcher à travers champ.