Halleluia [Libre :)]

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Il était très tard, le soleil était couché depuis déjà bien deux heures quand Merlin arriva aux ruines. Celles-ci étaient placées à proximité de l'université de Lowings, juste a coté de la ville. C'était les ruines d'une vielle cathédrale gothique, démolie sous un bombardement pendant cette guerre qui avait déchiré les moldus de toute la planète. Depuis, aucun projet de reconstruction avait été présenté, et le lieu était déserté. Moldus comme sorciers marmonnaient des choses a voix basse le soir, sur cet endroit.
Balivernes, pensa Merlin, en allant se poser sur un pan de muret, d'un mètre de haut, ultime vestige d'un mur de 50 mètres de haut.

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 11/10/2007

Mala se posait des questions tout le temps. Et c'était bien ennuyeux. Et juste là, précisement, elle était adossée a un grand mur, ses pieds tendus contre un autre, et elle était appliquée a réfléchir a son père. Attention, ce genre de chose lui arrive rarement. En même temps, sans s'en rendre compte (ça lui arrive souvent) elle c'était mise a chantonner Congress Man, doucement. On ne peut pas dire qu'elle était au mieux de sa forme.

Alors que Merlin était perché sur son misérable petit muret, une jeune femme était apparue parmi les amas de pierre disséminés, pourtant si souvent désertés par la population. Merlin l'avait aperçut dès le début, et la regardait maintenant les yeux plissés, avec beaucoup d'attention. Elle était jeune. Qui était-elle, et que faisait-elle ici, à une heure si incongrue. Peut-être cet endroit n'était-il pas si banal de le jeune homme le soupçonnait finalement ? Mais Merlin en doutait : la jeune femme lui était familière, il l'avait déjà vue, il en était sure. En imaginant son age, le garçon déduit qu'elle devait tout simplement étudier à Lowings, et qu'il l'avait déjà croisée dans les nombreux couloirs de l'université. Oui, c'était sans doute ça.
Mais, que faisait-elle donc là, alors ? Ballade nocturne ? Merlin la surveillait du coin de l'oeil, alors que la demoiselle semblait ignorer complétement sa présence. Elle se mit même à marmo-chanter...

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Mala cala sa tête contre son épaule, en position doudouce soupira doucement. Elle avait l'impression d'être un bébé sur le point de réclamer un calin ou un biberon a sa maman. Pour ne pas reprendre une célèbre chanson de Lorie...Euh...Oui non. L'enfant blonde laissa couler une larme perdue qui se mela a la terre, et prit une poignée de cette poudre marron, qu'elle laissa tomber, porta a son front...Genre, les gestes idiots qu'on fait quand on est perdus (psychologiquement parlant).

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Merlin observait toujours la jeune femme, lorsque celle-ci ce mit à faire des choses ma foi fort étranges. Il arqua ses sourcils, intrigué, ne voyant pas les larmes scintiller sur les joues de l'étrange demoiselle.
Il décida que, oui, en effet, cet endroit devait être un tantinet louche, pour attirer de tels énergumènes. Il eut tout d'abord un geste de recul, puis hocha la tête, décidant de voir ce que Mala euh... Faisait, au juste. Il prit donc la parole, pour s'exprimer de la sorte :

Il avait balancé ça cruement, au dessus des murets écroulés, les sourcils toujours bizarrement arqués

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 11/10/2007

Mala leva son petit visage trop mignon d'un air buté vers le garçon qui venait, sans gêne, de l'interrompre dans ses stupidités. Par une stupidité. Et crue. Elle serra les dents. Miss je me met en colère tout le temps est de retour. Malgré tout, elle ne se leva pas. Pliée comme elle était, elle se sentait vraiment bien, elle se portait chaud a elle-même. Et puis ce n'est pas un impertinant beau garçon qui va la faire bouger son c........Pas tout de suite, du moins.

"On est en démocratie, que je sache, même si ça faisait chier mon père....Alors je fais là ce que je veux. Je pourrai, en fait, te retourner la question!"

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Merlin esquissa un geste de paix en voyant la jeune femme commencer à s'énerver en douceur. Il fit quelques foulées silencieuses pour la rejoindre, et s'appuya contre un muret à peut-être un mètre ou deux de la demoiselle. Il répondit, d'une voix qui résonnait le zen.

Baah, sa voix n'indiquait pas beaucoup de désolé-titude, mais c'était pas grave...

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Mala haussa les épaules. Les types comme ça, elle en avait trop vu. Il devait être a Lowings, parce que sa tête lui rappelait quelque chose. Et bien entendu, il n'y avait aucun doute possible, il s'agissait là d'un phénomène typique de serpentard. Mon dieu mon dieu, elle en avait trop passé dans son lit. Mais elle décida de continuer leur discussion malgré tout. Ca lui changerai les idées, et puis son visage étrangement asymétrique la faisait sourire intérieurement.

"C'est bon, je pleure, c'est pas la fin du monde quand quelqu'un pleure..."

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