Petit bourrage de gueule [Res. Merlin]

Annaëlle était assise dans la cuisine une bouteille de whisky Pur Feu à la main. Elle était posée dans l'encadrement de la fenêtre et regardait les elfes de maison s'activaient. Peut être la seule chose encore familiere à présent dans l'université. Ca faisait presque un mois qu'elle n'avait ni vu Liv, ni Néram et qu'elle avait appris la vérité sur Merlin et aussi la dernière fois qu'elle lui avait parlé. Biensûr ils s'étaient croisé, ils se croisaient toujours. Mais elle l'avait ignoré manifiquement et elle imaginait bien Merlin faire de même.

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Merlin poussa la porte de la cuisine, et franchit le palier, sa superbe et son arrogance aussi intactes que la première fois qu'il avait franchit la grande entrée de Poudlard, des années auparavant. Mais biensur, comme beaucoup de choses chez Merlin, ce n'était que facades; s'il avait été tout à fait humain, et que la vérité avait apparut sur son visage, il aurait des cernes énormes sous les yeux, les yeux vides, le teint terne et se ferait aussi petit que possible, parce que en ce moment, il se sentait, justement très petit. Il vivait deux vies, celle de père marié mais pas vraiment, celle de salaud d'étudiant en magie humaine. Et c'était beaucoup pour lui. Pourquoi il continuait ? Par arrogance, par défit au monde des Elfes. Ha ! Merlin, abandonner ? Jamais !

Il était entré dans la cuisine pour... Il ne savait pas pourquoi. Pour aller quelque part, sans doute, vous ne croyez pas ? En tout cas, à peine entré, qu'il aperçut Annaëlle. Il se figea, et son beau visage prit un air étonnée. Que faisait-elle là ?

Annaëlle releva à peine la tête en voyant Merlin, l'ignorant toujours autant. Elle l'avait entendu taper dans la porte il y a un mois de cela et comme elle s'y attendait, il s'était volatiliséde suite. Elle se contenta de boire une nouvelle gorgée de sa boisson observant toujours les elfes faisant des va et vient incessant. De temps en temps elle esquisser un sourire. Fesant comme si Merlin n'existait pas.
Un elfe de maison avec qui elle avait sympathisé s'approcha d'elle. Elle ne l'avait pas vu juqu'à présent.

"Mademoiselle à tout ce qu'elle désire ?!"

Annaëlle fit un sourire triste à elfe avant de répondre.

"On n'a rarement tout ce qu'on veut mais on s'accoutume, mais merci Borg, et t'inquiete pas si j'ai besoin je me sers je commence à connaître les cuisines par coeur."

Elfe acquiessa et s'éloigna retournant à sa besogne.

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En entendant les paroles d'Annaëlle au jeune elfe, Merlin haussa les sourcils, avant de lever les yeux au ciel, et secoua la tête d'un air désolé. Il happa un elfe de maison qui passait en courrant devant lui, et, un air dur sur le visage, lui demanda d'aller lui trouver un elfe de maison dénommé 'Borg'. Un nom moche, comme l'elfe qui le portait. En attendant qu'il arrive, le jeune homme alla s'assoir dans un coin sombre, à distance d'Annaëlle.

La jeune femme s'était levée entre temps pour aller chercher ses petits morceaux de chocolat traditionnel et avait pris une nouvelle bouteille de whisky pur feu l'autre étant fini, mais el se contenta de la poser à côté d'elle, elle attaquer la troisième et ses idée commencer à être un peu engourdie. Elle continua d'ignorer Merlin alors qu'ele l'avait presque froler lorsqu'elle s'était baisser dans le placard à chocolat.

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Merlin attendit en tapant du pied avec impatience. Merlin, impatient ? Que ce passait-il donc ? Ce putain de petit elfe de maison prenait bien son temps dis donc ! Il devait être occupé à servir Annaëlle, sans doute. Merlin haussa un sourcils ironique; même s'il ne laissait rien paraitre, il surveillait discètement de la jeune femme. Finalement, après ce qui parut une éternité au jeune homme/elfe, la petite créature laide et trapue vint s'incliner devant lui. Merlin le regarda durement, un air froid et impenetrable sur le visage. Il prit l'elfe par l'épaule, du bout des doigts, comme s'il avait peur de se salir, et poussa la petite chose vers un coin isolé de la cuisine. La bas, il lui marmonna quelques mots, et la petite créature, Borg, se mit a s'agiter, mais s'inclina, lui répodnit longuement, avec une moue apeurée. Merlin haussa les épaules, quand il eut finit, et le chassa d'un geste brusque de la main; Borg fila sans demander son reste, et Merlin le suivait du regard, une mine dégoutée au visage. Quelques mètres plus loin, l'elfe de maison disparut, en claquant des doigts, jettant un dernier regard effrayé à Merlin.

Annaëlle observa le manège du jeune homme avec Borg. MAis qu'est ce qu'il avait encore à faire chier son monde !!
Elle regardait le petit elfe de maison partir terrorisé.

"Mais qu'est ce que tu fous ?! Il a l'air terrifié !! Qu'est ce que tu lui a dit ?!"

Cracha Annaëlle à Merlin. Cela faisait un mois qu'ils ne s'était pas parler et même ignorer avec toute beauté et le premier reflexe de Naëlle était de lui hurler dessus, mais ça faisait trop de bien alors pourquoi s'en priver et puis elle avait tellement bien refouler ses sentiment qu'elle n'avait envers Merlin qu'une grande colère si ce n'est une indifférence total, bien que parfois les souvenirs soient douleureux, elle les regardait et les laissait s'evanouir de suite.

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Merlin se retourna en entendant la voix... Mélodieuse d'Annaëlle ^^. Il la regarda avec sévérité, les sourcils méchament arqués, même s'il savait qu'Annaëlle le connaissait assez bien pour savoir que ça ne voulait rien dire, que c'était juste un mimique naturelle chez le jeune homme. Il la toisa, d'un air hautain pendant plusieurs instant, puis renifla avec dédain, détournant fièrement la tête comme si la jeune femme n'était pas digne de lui. D'une voix sombre, il dit

Ca ne te regarde pas. Comme tout ce que je fais, ça ne te regarde pas.

Il se tourna une nouvelle fois vers elle et la fusilla d'un regard froid.

Naëlle, d'un regard neutre regarda Merlin, et très calmement, tranchant avec son ton de la replique précedente.

"Ce que tu fais ne me regarde pas, et je m'en fiche. Le truc c'est que en loccurence, j'apprecie cet elfe et je ne vois aps pourquoi tu t'en prends à la lui !! Tu n'as pas à t'en prendre à lui."

Son ton ne permettait aucune contradiction. Elle continuait de fixer Merlin, sans autre expression.

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Un petit sourire ironique recroquevilla les lèvres de Merlin alors qu'il entendait les paroles d'Annaëlle. Il bomba le torse, et se tint encore plus droit que d'habitude (n'importe qui aurait cru cet exploi impossible) pour regarder la jeune femme d'encore plus haut. Il ne savait pas vraiment s'il savourait ce moment, ou bien s'il en avait horreur et qu'il ne se faisait que du mal. En tout cas, il dit, sur un ton moqueur et méchant.

Il émit un petit sifflement, et fit un geste de la main pour signifier le vent

Il ricana, puis se détourna d'Annaëlle. Il avait fait ce qu'il avait à faire, et même plus. Déjà, il ne souriait plus, même méchamment.

Annaëlle excédée eu un geste qu'elle aurait cru ne jamais avoir. Elle envoya une gifle mémorable à Merlin, laissant la marque des ses doigts sur la joue du jeune homme. Elle n'était même pas désolé pour lui.

"Prends toi un peu moi de haut. Maintenant tu sais ce que c'est le vent, c'est ce qui permet le son qui a résonné quand ma main et arrivé sur ta joue."

La gifle qu'ele avait infligéà Merlin l'avait bien détendue. Annaëlle se contenta d'aller se rassoir à sa place, bien décidé à ne pas quitter la pièce.

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Bang ! Cette baffe, Merlin ne l'avait vraiment pas vu venir. Mais alors là pas du tout ! Sa tête se tourne légèrement vers la gauche, tellement le coup était fort. Sa joue lui brulait, et, alors qu'il portait la main à sa joue rougie, serrant les dents, il regarda d'un air franchement mauvais Annaëlle. La jeune femme lanca un petit sarcasme, et retourna s'assoir. Point. Merlin s'écria :

"Mais t'es pas très bien dans ta tête de frapper les gens comme ça !"

En fait, il admirait Annaëlle pour ce geste, mais, bien sur, jamais il ne l'admettrait. Il s'approcha d'elle :

"Qu'est ce que tu veux de moi, hein ? T'as toujours pas compris, Naëlle ! On n'a pas le droit de s'aimer ! C'est tout ! C'est interdit ! Ils trouvent ça malsain ! Et je ne peux plus me permettre de les contester. Je suis père, Annaëlle, bordel de merde, et autant que je t'aime, je suis toujours mari et père !"

Mari et père, il ne l'était pas tant que ça quand on s'est rencontré ... Non, c'est fini Annaëlle, c'est fini ... Cette baffe il l'avait seulement mérité.

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Le regard d'Annaëlle, même s'il n'était pas agressif, effrayait Emrys. Il recula d'un pas, et tendit la main en avant, comme pour se protéger. Il marmonna, bas, mais assez clairement pour qu'Annaëlle puisse comprendre :

"Non, non, Annaëlle, ne me regarde pas. Pas comme ça. Arrête. On, je, on peut pas. C'est interdit."

Ses yeux s'étaient un peu embués, mais il refusait de craquer. Il ne l'avait jamais fait auparavant, jamais il n'avait été aussi faible devant une personne. Mais Annaëlle était différente.

"Tu sais que je t'aime."

Quoi arrête !! Je fais rien !! C'est à toi d'arrêter !!
D'arrêter de faire semblant, d'arrêter de blesser les gens !! D'arrêter avec cette carapace stupide qui ne sert à rien !! Putain Merlin réagit !! "

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Merlin accepte en silence les rémontrances d'Annaëlle. C'est toujours les mêmes, mais, à chaque fois, il les redécouvre. Il baisse, les yeux, une larme lui échappe, et quand il relève les yeux sur Annëlle, il la voit pleurer, comme lui. Il dit, d'une voix cassée :

"Je suis tellement désolé..."

Elle s'est approchée de lui, et Merlin esquisse un dernière pas vers elle. D'une main hésitante, il lui prend doucement le bras. Doucement, il ajoute :

"Tu ne te rends pas compte à quel point..."

"A quel point quoi ?! "

"A quel point quoi, Merlin ?! J'en peu plus de ce petit jeu malsain !! Ca t'amuse peut etre mais moi pas du tout !!"

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"Mais tu ne comprends pas !"

Se récrie Merlin lorsque Annaëlle retire violemment son bras. Il continue :

"Je me sens aussi victime de cette situation que toi ! Ce ne sont pas mes manigances! Je suis manipulé ! Je n'y suis... presque pour rien dans tout ça."

Il a vraiment l'air triste quand il ajoute :

"Et ne pense pas que c'est toi qui a le plus souffert de 'ce petit jeu malsain' dont tu m'accuses..."

"Je ..."

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Merlin a un léger mouvement de recul en recevant Annaëlle dans ses bras, un peu emporté par l'élan de la jeune femme. Lentement, il referme ses bras autour d'elle, et plonge son visage dans les cheveux de l'adolescente, pour la sentir. Il aurait pu rester comme ça des siècles.

Annaëlle resta ainsi dans les bras de Merlin, puis elle releva doucement les yeux vers l'elfe ne sachant trop quoi faire, la jeune femme était complètement perdue, elle ne savait quoi penser, quoi ressentir, que faire, que devaient-ils faire ..?

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Le coeur de Merlin battait à huit mille a l'heure. Allait-il oser ? Oui. Il recule un peu, très doucement, et, encore plus lentement, approche lentement son visage de celui d'Annaëlle.

[Haha, j'adore ne pas me fouler !!!]

Annaëlle approcha son visage de celui de Merlin, et leurs lèvres ce touchèrent pour la premiere fois depuis 3 ans. 3 longues années. Ce baiser fut le plus pressant qu'Annaëlle eut donné.
Annaëlle se recul quand elle entendit un petit 'crack' dans l'air.

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Bordel de merde ! Merlin déteste décidemment vraiment ces putains de petits elfes de maison de merde ! Ils ne savent rien faire correctement, et encore moins apparaitre au moment où ils sont attendus. Par contre, quand ils ne le sont pas..!

Merlin regarde par dessus l'épaule d'Annaëlle, furibond. Borg était revenu. Sale. Encore plus que quand il était parti. Son habit encore plus déchiré. Il avait l'air plus misérable que jamais. Il s'en alla, vacillant, vers Merlin, et s'inclina jusqu'à sol de pierre :

- Maître, ce qui devait être fait est fait.

Merlin hausse les épaules. Dédaigneux, il dit :

- Bien.

Annaëlle regarda étrangement Merlin puis l'elfe ... Chercher les puces ou laisser couler ... Le regard d'Annaëlle en disait assez long, mais elle savait le moment de répis avec Merlin que très bref alors pour l'instant profitons en, on s'engueulera après.
Elle se rapprocha doucement de Merlin et le pris par la taille, en l'embrassant de nouveau mais beaucoup moins ardamment. La revenue de Borg l'avait un peu refroidi.