Petit bourrage de gueule [Res. Merlin]

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Merlin eut une petite crainte un instant qu'Annaëlle, rappelée à la vérité par cet idiot de Borg, ne veuille plus de lui de nouveau. Quel soulagement quand elle lui prend la taille, et qu'elle l'embrasse de nouveau. Les mains de Merlin glissent derrière la nuque de la jeune femme, et l'attire parfaitement contre lui, en l'embrassant.

Un instant plus tard, alors que leurs lèvres se sont momentanément séparées, Merlin penche la tête, pose un baiser très doux, presque innocent, sur les lèvres d'Annaëlle, recule, sourit doucement, claque des doigts comme il le fait quand il disparait.

Sauf que cette fois, Annaëlle vient avec lui. Il atterrissent dans une petite demeure moldu, un 'studio', où Merlin vit de temps en temps, quand il a, pour diverses raisons, besoin de se cacher. Il sourit à Annaëlle, et dit doucement :

- Tu es la première personne a venir ici. C'est ma... Euh... Cachette.

Annaëlle se foutait parfaitement d'où ils pouvaient biie être tout ce qui comptait pour l'instant c'était eux, et ces baisers qui l'éléctifiaient. Elle se rapprocha de Merlin en continuant de l'embrasser. Ne s'arrêtant que pour enlever le tee-shirt du jeune homme.
Annaëlle oubliait toute ses apréhensions, au diable les sorciers, les elfes, Briséis, et son fils ... Annaëlle avait conscience qu'elle le regretterait mais pour l'instant elle s'en fichait.

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Annaëlle réagissait exactement comme l'avait espéré Merlin. Elle ne posait pas de questions, et Merlin ne parlait pas non plus. C'était la seule façon pour eux : ignorer les problèmes, les questions, juste le temps de s'aimer un peu.

De nouveau, leurs lèvres s'attrapent. Le tee-shirt de Merlin tombe, et, soudain, le jeune homme réalise qu'il n'a jamais fait l'amour avec la seule personne avec qui il aurait du le faire. Incroyable. Alors, alors qu'ils se donnent la bouche, il glisse sa main sous le tee-shirt de la jeune femme, et la fait, pas à pas, reculer vers un petit lit, dans un coin de la pièce. Ils basculent dedans, et l'un des rares rires de Merlin lui échappe. Il est heureux, en ce moment précis, parce qu'il est avec la fille qu'il aime et qu'il ne pense pas à ses ennuis. Le tee-shirt d'Annaëlle tombe sur le sol, et Merlin la regarde, la touche du bout des doigts, l'embrasse. Il en avait tant rêvé.

Ananëlle sourit doucement au rire de Merlin. Elle l'avait entendu rarement rire, si ce n'est jamais ... Et cela la rendait plus heureuse que jamais. Annaëlle embrassait encore et toujours plus Merlin. A ce moment precis, elle avait l'impression que le temps était suspendu, juste le temps pour eux de ce bruler les ailes. La passion destuctrices disait-on ...
Pour la premiere fois, elle réalisait que jamais ils n'avaient fait l'amour. Leur histoire n'avait était que dispute sur dispute, et pépain sur pépain. Annaëlle tomba doucement sur lit de Merlin, son tee shirt tomba.

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Merlin et Annaëlle avaient pris (ou perdu) le temps qu'il fallait. Mais il semblait que le moment était venu, et que c'était maintenant où jamais. Leurs lèvres et leurs corps se prirent au jeu de la passion.

TADAAAA !

[Je te laisse l'after]

[Génial ...]

Annaëlle était dans les bras de Merlin, les mains se promenant sur le torse du jeune homme endormi. Puis après un court instant, elle remit sa culotte pris le tee-shirt de Merlin, l'enfila puis se dirigea vers la cuisine. Elle referma doucement la porte de la chambre doucement. Puis elle fouilla dans les placards afin de trouver quelque chose à becter.

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Merlin dormait. Profondément. Quand Annaëlle se leva, un courant d'air froid longea son torse et frissonna, et s'enroula dans la couette, en boule. Contrairement aux elfes, Merlin n'était pas insensible au froid. Il ne se réveilla pas des bruits d'Annaëlle dans la cuisine, il dormait trop bien. Ca faisait longtemps qu'il n'avais pas été apaisé pour un instant.

Annaëlle avait cherché dans tout les placard rien !! Comment on pouvait ne riien avoir à manger ?!
Annaëlle décida dans un desespoir provenant de son ventre de descendre acheter à manger. Elle enfila son jean pris sa veste et sortie. 3 minutes plus tard elle apparaîssait dans le salon dans un petit claquement.
La jeune femme se dirigea vers la chambre, et découvrit un Merlin toujours endormi. Elle se pensa sur lui et le reveilla avec des petits bisous. Et lorsqu'il ouvrit les yeux elle lui souria et lui montra les pains au chocolat et les croissants qu'elle était descendue acheter à la boulangerie.

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Merlin trésaillit lorsque la porte claqua, mais ne se réveilla pas. Par contre, les petits bisous picorés d'Annaëlle lui firent ouvrir des yeux papillonnants, pour découvrir, avec merveille, des croissants et des pains au chocolat. Pouvait-on seulement faire plus cliché, plus série américaine, plus Guillaume Musso et Marc Levy ? Mais c'était bien quand meme. Pour la remercier, Merlin embrasse doucement Annaëlle. Il savait déjà que bien tot il faudrait partir, se séparer, encore, et surement s'engueuler. Comme toujours. Mais il veut d'abord profiter de leurs derniers instants. Il prend un pain au chocolat, et croque dedans. Il est chaud et moelleux, parfait. Il n'est pas dans la nature de Merlin de faire des compliments, même si il les pense, alors il se tait, comme toujours.

Annaëlle retourna se blottir contre Merlin. Elle voulait profiter de leur derniers instants de répis qu'elle sentait proche de la fin. Elle ferma les yeux, respirant profondement. Déjà elle sentait la peur remontait, elle chercha le repos qui ne revenait pas. Alors elle se contenta de se nicher encore plus dans les bras de Merlin, tentant de se protégé du futur imminant...

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Son croissant terminé, Merlin garde le silence. Il regarde le vide devant lui, interdit, et se met en veille. Il n'a pas envie de se réveiller de cette veille, car il sait qu'à partir de se moment là, les ennuis commenceront.
Son regard vole furtivement sur la montre posée sur la table de nuit, oubliée. Oh. Il faut qu'il parte. Mais il ne bouge pas, soupire.

Annaëlle soupira de cœur avec Merlin. Elle comprit à son soupire que c'était fini, mais elle ne le voulait pas.

"Nan, reste."

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Merlin aurait aussi bien pu dire à voix haute ses pensées. Lorsqu'elle lui demande de rester, il soupire de nouveau, et secoue la tête. Sa voix s'était (déjà) légèrement durcit. Il avait peur.

"Tu sais très bien que c'est impossible."

Annaëlle encercla Merlin de ses bras, comme pour le retenir, bien que cela soit complètement inutile. Certes la voix de Merlin c'était durcit, mais Annaëlle savait parfaitement pourquoi, alors elle se contenta de l'embrasser peut etre pour la dernière fois.

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Merlin resta de marbre sous les baisers d'Annaëlle : il pensait. Il réfléchissait à ce qu'ils avaient fait, et à ce qu'ils ne feraient jamais, tout les deux. Il regarde encore l'heure, il fallait partir. Il fallait la quitter. Merlin battit des paupières, et regarda, comme il le put de sa place, Annaëlle. Il pensait qu'il faudrait que (de nouveau) il lui dise qu'ils ne se reverraient plus. Plus jamais. Il savait qu'il en aurait le courage, comme les autres fois, mais il savait aussi que ça finirait comme les autres fois aussi. Ah ah. SECD : Séparations Eternelles de Courte Durée.

Annaëlle sentit Merlin s'éloigner d'elle, il devenait raide, et distant. Elle sentit aussi les larmes lui montaient aux yeux, elle allait , ils allaient de nouveau souffrir. Alors Annaëlle se dégagea de Merlin. Pourquoi ?! Elle ne le savait pas trop. Elle observa la salle avant de reposer son regard sur Merlin.

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Merlin se rendit compte qu'il n'avait pas envie de faire des adieux à Annaëlle : de toute façon, il est sur de la revoir un jour ou l'autre. D'ailleurs, sa décision est déjà prise : il reviendra. Bientôt. Il hausse des épaules, et murmure à Annaëlle :

"Je reviendrais bientôt. Clefs sur la table de l'entrée, ferme."

Et puis, il regarde par la fenêtre, il est déjà parti. Son corps, un peu plus lent que son "âme", perd d'abord sa consistance, puis s'efface lentement, comme un brouillard se dissipe. En moins d'une minute, plus aucune trace.

Annaëlle regarda Merlin disparaître une nouvelle fois.
Il reviendra, avait il dit, mais à quel prix. Elle laissa les larmes couler sur ses joues, et s'asseya par terre.
Quand les tremplements se finirent enfin, elle se leva prit les clefs de l'appartement et s'en alla.