Ca faisait, quoi, six mois ?

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Ca faisait, quoi, six mois que Merlin n'avait pas vu Annaëlle. Il regardai, pensif, par la fenêtre de son studio, la ou il l'avait la dernière fois. Mélancolie, huh ? Merlin se lève, fait trois fois le tour de la salle unique de son appartement, puis soupire, secoue la tête, et fait encore deux tours. Il s'arrête devant son miroir, s'y regarde une seconde, et... Disparait (bien sur).

Il réapparait à quelques mètres du bord du lac, du mauvais coté.

- Bordel de merde.

Quel langage... Merlin secoue la tête, et extirpe du lac. Evidemment, il s'est mis en jean. Super. Grommelant, Merlin secoue des jambes comme un idiot, sur la rive.

Annaëlle avait vu, à si méprendre quelqu'un apparaître dans le Lac, et étrangement, la personne n'avait pas transplané. Annaëlle ne connaissait qu'une personne apparessant et disparaîssant de la sorte.
Une personne qu'elle n'avait pas vu depuis depuis près de 6 mois.
6 mois, c'est long, c'est rapide aussi. Il s'en était passé des chose en 6 mois. Dont une chose qu'Annaële n'avait pas prévu, et qu'elle savait devoir caché au jeune homme du Lac.

Elle s'aprocha du Lac.

"Salut toi."

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- Bordel de caca de sa mère la salope de ...

Merlin enchainait ainsi, de fort mauvaise humeur - nous savons tous bien qu'il n'est pas difficile de l'énerver... Il lève la tête, sur le visage un air mauvais, lorsqu'Annaëlle le salue. Parfait. Elle est là pour admirer son arrivée en beauté, parfait. Il grimace.

- Salut. Toujours là, hein ?

Il regarde le chateau derrière lui, avec un air, hum, mystérieux. Enfin, pas déchiffrable quoi. Mépris, envie ? On ne sais pas. Enfin bref. Merlin n'a pas vraiment changé. Toujours trop fin, presque maigre, et presque un peu plus qu'avant. Ses yeux, cernés comme toujours, il ressemble à un corbeau, une espèce de chauve-souris rachitique. En beau. Et puis, pour une fois, il est habillé en moldu : jean (mouillé), tee-shirt bleu très très délavé, converses.

Annaëlle regarda le château en même temps que Merlin.
Il avait pas changé, toujours autant de mauvais poils, ce qui la fit sourire, elle avait oublié. C'est sûr, que 6 mois, c'est long. Elle s'efforcé de ni pas y peser, elle ne voulait pas que Merlin puisse lire dans ses pensées, ce qui s'était passé durant ces dernier mois.

"Toujours, et toi aussi apparemment."

Qu'est ce qui avait pu se passait dans la vie de Merlin pendant ces derniers moi. Qu'était devenu, son fils et sa .... Femme.

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- Mhm.

Merlin hausse des épaules, avant de retourner les yeux vers son pantalon, marmonne quelques mots, et comme si le temps avancait plus vite pour le jean, il sèche progressivement en quelques secondes. Merlin relève les yeux vers Annaëlle, et lui adresse un sourire merlinesque. Il hausse un sourcil, et s'ouvre un peu.

- Ca va, toi ?

Annaëlle acquiessa d'un signe de tête. Ca aller. Enfin, elle le croyait. Et ça devait aller. Elle avait fini par faire une croix sur Merlin, enfin elle le croyait, elle avait un copain. Les cours se passaut bien, pas de nuages en vue, enfin jusqu'à maintenant.

"Et toi ?! Ca va ?!"

Annaëlle regardait à peine Merlin, elle ne voulait pas.

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Merlin hausse un sourcil aux regards fuyants de Annaëlle. Elle ne répond pas à sa question, et Merlin ne répond pas à la sienne, commentant simplement, d'une voix, neutre ou froide :

- Ca à l'air.

Il secoue la tête, et hésite à s'approcher d'elle. Finalement, il ne bouge pas. Il aimerais bien qu'elle ait oublié un truc chez lui, pour qu'il puisse le lui rendre, la, pour avoir quelque chose a faire, pour donner une raison à sa venue. Mhm. Que faire ? De la magie ? Peut-être. Mais c'est facile... Son regard se pose une chaine autour du cou, et il veut le prendre, mais s'arrête :

- Joli collier.

Annaëlle porta la main à son collier, cadeau de Rob, elle se sentit rougir et se braquer face Merlin. Elle savait très bien comment ça aller finir, en larmes et dans ses bras.

"Merci"

lança plus ou moins froidement Annaëlle. Puis elle s'asseya par-terre, attendant de voir ce qu'allait faire Merlin.

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Merlin regarde le ciel, et se gratte la tête. Même si le sujet n'est pas très intéressant, il est exploitable, et c'est ce que Merlin à de mieux sous la patte, pour le moment. Il entend Annaëlle s'assoir, après l'avoir vu rougir. Pourquoi avait-elle rougit, d'ailleurs ? Surement pas pour le compliment, insignifiant. Qu'avait-il, ce collier ? Encore une raison pour poursuivre :

- Tu ne l'avais pas la dernière fois, si ?

Annaëlle soupira, depuis quand l'histoire d'un collier l'interressait-elle ?! Ca allait être fatiguant.

"Non, effectivement."

Elle soupira une nouvelle fois avant d'ajouter.

"C'est un cadeau."

Elle lança un regard de travers à Merlin. Allait-il poursuivre son interrogatoire où était-il fini ?!

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Merlin hausse un sourcil devant la soudaine irritation de Annaëlle. Il se rapproche :

Eh ben, il est joli.

Il s'assied à quelques mètres d'elle, distance qui lui parait sure : Annëlle est tendue. Bon, en général, elle n'est pas ravie de le voir, même au contraire, elle est relativement furax même, mais là, c'est différent. Merlin lance à l'aveuglette, sans en fait rien savoir :

- Alors, on passe aux aveus ?

Encore un. Un soupire. Elle lança un regard furtif à Merlin. Avouer, avouer quoi ?! En même temps qu'est ce que ça pouvais lui faire. Il avait une famille.

"Y a rien a avouer. Rien. Je .. .Nan, rien."

Elle se décida enfin à regardait Merlin, légèrement troublée, ça faisait longtemps.

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Merlin ne répond rien, il s'allonge sur le ventre, dirigé par Annaëlle, mais toujours à distance. Il commence à tirer sur les brins d'herbes, sans toute fois les arracher. Jamais il n'en arracherait un. Les elfes lui ont trop appris le respect et la vie de la nature.

Patiemment, il se tait, faufilant ses doigts entre les herbes vertes, bien portantes grace au climat humide anglais. Il s'arrête un instant pour passer une main dans ses cheveux, à la base pour les déméler, mais son geste eut finalement uniquement pour effet de faire paraitre sa chevelure encore plus désordonnée et sauvage.

Le silence de Merlin avait toujours tué Annaëlle, elle le detestait. Il était pesant et lourd de sens, pourtant Annaëlle ne s'énerva pas, étrangement d'ailleurs. Elle s'allongea à son tour, sur le dos, de façon avoir sa tête bêche à celle de Merlin. Elle attrappa les doigts de Merlin et les regarda, les ayant porté au noveau de sa tête.
Ses doigts était longs et fins, mais habimé, comme s'il avait gratté des heures durant l'écorse d'un arbre.

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Merlin regarde Annaëlle s'allonger, sans le regarder puisqu'elle se met sur le dos. Il se retrouve donc à quelques centimètres de ses cheveux. Il les regarde, et se force de ne pas les toucher. De toute façon, Annaëlle n'a pas tardé à attraper ses mains. Elle joue avec ses doigts, et les observe. Elle s'attarde sur l'usure de ses mains, comme s'il avait beaucoup travaillé. Ce qui n'est pas faux. Merlin emet un bruit d'irritation, et récupère sa main, qu'il observe à son tour. Puis, il prend l'une des mèches des cheveux de Annaëlle, qu'il se met à tresser.

Annaëlle laissa Merlin reprendre sa main, à présent c'est lui qui jouait avec ses cheveux. Ils jouaient avec le feu. Lui comme elle. Il y aurait forcément des représailles si le feu prenait. Annaëlle laissa échapper un soupire, puis ce tourna sur le ventre, leurs visages étaient à présents si proches l'un de l'autre que leurs souffles s'entremélaient. Annaëlle retira la main de Merlin qui se trouvait toujours dans ses cheveux.

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Merlin regarde Annaëlle se tourner, avec un sourire qu'il efface lorsqu'elle peut le voir. Faut bien qu'il garde son image de... de Merlin. Il retire sa main à regret, abandonnant une tresse non-finie dans les cheveux blonds d'Annaëlle.

- Hé ! J'avais pas fini... Elle était jolie.

Il esquisse un pâle sourire, ils étaient trop proches... Comme toujours ! C'était délicieux, comme à chaque fois. Et comme à chaque fois, il y aurait surement des cris, après, des larmes, de la fureur, et un départ. Merlin secoue la tête à cette pensée. Quelle relation, jvous jure...

Qui était la cause de cette relation cahotique ?! Merlin evideùment. Annaëlle n'y étant pas pour rien non plus...
La jeune femme resistait à cette envie oppressante d'embrasser Merlin, encore et encore, parce qu'à présent, il y avait Rob, et que ça ne serait pas juste pour lui. Certes avant il y avait Briséis, mais Briséis n'était pas son affaire, Rob, oui. Rob avait été plus que patient envers elle et cette obsession qu'elle avait pour Merlin. Maintenant, il n'était pas question de le blesser. Et pourtant, Merlin et elle étaient bien trop proche, et alors que sa raison lui disait de s'éloigner, elle ne pouvait s'empêcher de regarder Merlin, encore, et encore, sans pour autant s'éloigner, sans pour autant se dire que non, ele ne l'aimais plus ... Elle mentirai.

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Aucune réponse. En même temps, qu'y avait-il à dire ? Merlin sourit un demi-sourire, et regarde la pelouse. Il tire un brin d'herbe, et en trouve un coupé. Il le soulève, et le fait tourner entre ses longs doigts fins entre leurs deux visages. Il sourit au brin d'herbe, ce qui le fait un peu loucher. Il finit par lacher la tige, et le brin tombe en tourbillonnant, et Merlin lève les yeux, et les plongent dans ceux de Annaëlle.

- OK, tu me manquais.

Mon dieu ! Pourquoi faisait-il ça ! Pourquoi ?! Annaëlle détourna le regard, ne pas ceder était le plus important. Elle se devait de réciste. Et si la tentation devenait trop forte et qu'elle cède ça ne devait surtout pas être ici, dans l'enceinte de l'université ou n'mporte qui pouvait les voir, les surprendre. Annaëlle éffleura son collier du bout des doigts puis le visage de Merlin avant de s'assoir à genoux devant Merlin.
Pourtant ele ressentait ce besoin de le toucher, de s'assurer qu'il était bien loin. L'effleurement de ses doigts devint plus assuré, et sa main complète se retrouva déposée sur la joue de Merlin dans un geste tendre.

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Merlin ouvre la bouche pour parler quand elle effleure son collier, mais elle l'a déjà laché pour lui toucher la joue, très légèrement. Il baisse le regard vers sa main, soupire, et regarde Annaëlle, qui s'assied. Il sourit, elle le touche, elle vérifie qu'il est bien là. Lentement, elle lève la main et la pose sur celle d'Annaëlle, sur sa joue. Il ferme sa main autour de la paume de la jeune femme, et lève la tête, redresse le haut de son corps, pour être de niveau de Annaëlle, agenouillée.

Annaëlle détourna le regard, et enleva sa main de celle de Merlin.

"Je ... Ne peux ... Pas. Je..."

Elle regarda de nouveau Merlin, un sourire triste aux lèvres, les yeux brillant. Puis elle remis sa main là où elle était quelques seconde plutôt.

"Je ne peux pas."

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Merlin eut un mouvement d'étonnement des yeux et de la bouche, alors qu'Annaëlle bafouille; Elle ne peut pas. Mais pourquoi. Merlin s'avance, il est presque assis maintenant, et pose sa main à son tour sur la joue de Annaëlle. Il est tout proche d'elle, et la darde de son regard vert d'eau :

- Pourquoi ? Pourquoi tu ne peux pas ?

Il baisse les yeux sur le collier, et pense à ce qu'il avait déjà presque compris.

- Oh.

Annaëlle détourna le regard. Il s'attendait à quoi ?! Il disparaîssait sans cesse. Il fallait, qu'il comprenne. Il le fallait. Annaëlle posa son front contre celui de Merlin.

"Pas, ici. S'il te plait. Pas, ici."

Elle plongea ses yeux dans ceux de Merlin.

"S'il te plait, allons ailleurs."

Annaëlle attrappa la main de Merlin dans la sienne, et la serra, serra, serra.

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Merlin éloigne son front :

- Non, non, tu ne peux pas, tu ne peux pas, Naëlle.

Il ferme les yeux, et sens la main de la jeune femme se fermer autour de la sienne. Il les rouvre, regarde Annaëlle, s'apprête à dire quelque chose, mais se tait. Puis il se reprends :

- Oui, partons.

Ils disparaissent, tous les deux, de façon très merlinesque.