Ca faisait, quoi, six mois ?

Naëlle, ce surnom que seul lui et Liv utilisaient, seul lui et Liv. Seul eux. Annëlle ferma les yeux quand ils disparurent.
Lorsqu'Annaëlle rouvrit les yeux, ils se trouvaient dans une clairière. Leurs front de nouveau collés l'un à l'autres, leur mains entrelaçaient.
Leur relation seraient une éternelle torture, pour l'un comme pour l'autre, pourtant, ils ne pouvaient s'empêcher de se l'infliger. Annaëlle enfuit son visage dans le coup de Merlin, et respira profondement.

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Evidemment, un clairière. Evidemment, une forêt. C'était toujours ça, avec Merlin. Ils n'atterirent pas, comme à chaque fois que Merlin se déplacait à sa façon : on se matérialisait, en plusieurs vagues successives. De toute façon, même s'ils avaient atterit, il n'y aurait pas eu de problème : le sol était entièrement recouvert d'une moussue touffue et humide. Après y avoir été assis quelques secondes seulement, ils étaient tout mouillés aux pantalons. Mais ce n'était pas grave.

Merlin entremèle ses doigts à ceux d'Annaëlle. Il faillit poser une question sur le petit-ami de la jeune femme, mais ne veut pas déjà gacher ce moment. De toute façon, il le sera sans doute bien assez tôt. Il lève une main, et caresse les cheveux et lui sourit, très légèrement. Il laisse glisser sa main, lui caresse la joue, la machoire. Finalement, il s'avance, et l'embrasse très doucement sur la joue.

Etrangement, Annaëlle pour une fois ne voyait pas de scène de larmes approché, pas de grands cris. Pour une fois, tout ce faisait en douceur et avec tendresse, scène qui était complètement étrangère aux deux jeune gens et pourtant. Annaëlle regarda Merlin, elle le regarda, le regarda. Tandis qu'une de ces mains avait ses doigt entralaçaient avec ceux de Merin, tandis que son autre main se perdaient dans la chevelure de Merlin. Et ce qui devait arriver, arriva. Les lèvres de Merlin et celles d'Annaëlle se rencontrèrent.

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C'est vrai que cette fois, c'était très doux entre Annaëlle et Merlin. D'habitude, c'était violent entre eux, quoi qu'ils fassent. Ils étaient ensemble violemment, ils s'engueulaient violemment. Ce serait tellement bien ca pouvait marche, pour de bon, pour une fois. Si ils pouvaient dire merde à leurs différences et à leurs obligations. Ils s'embrassait tout doucement, se retrouvaient vraiment, comme se redécouvrait. L'aire fermée comme une bulle de la clairière leur donnait une impression d'intimité et de protection. Ils étaient seuls.

La main de Annaëlle dans ses cheveux rendaient les baisers de Merlin plus urgents. Sa main, avant posée sur la joue de la jeune femme, glisse et caresse sa gorge. C'est bon, d'être là, avec elle.

Annaëlle se sentait enfin bien avec Merlin, pour une fois, une seule, peut etre la seule, rien n'était conflictuelle, c'était juste eux, et leurs sentiments trop souvent refoulés par raisons et obligation. L'urgence des baisers de Merlin, rendait ceux d'Annaëlle pressant.

Ils étaient hors du temps, dans leur bulle. Ca faisait lontemps qu'ils n'avait pas été libre comme ça. Certes ils n'étaient surment à l'abri de rien, mais tanpis. Annaëlle se contentait pour une fois de vivre, le seul instant, et pas de se poser la tonne de question qui habituellement l'envahit. Ils étaient juste là, maintenant, et ils 'aimaient, voilà ce qui se passait et ce qui était important.

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Ainsi isolés, il semblait qu'ils étaient à l'abri de toutes les pensées négatives. Peut-être veillaient-ils aussi à les garder éloignées, pour mieux profiter de leurs retrouvailles. Merlin glisse ses deux mains dans les cheveux de la jeune femme, se penche vers elle et la fait lentement reculer, en l'embrassant doucement, longuement.

Il était vraiment content d'être revenu. Il n'avait pas l'impression de faire une bêtise. La, il était prêt à prendre sur lui toute la douleur de la séparation. Ca valait la peine, pour la douceur du moment qu'ils partageaient. Annaëlle lui avait vraiment manqué.

Allongés dans la mousse, ils s'enfoncaient un peu dedans, étaient entourés de vert, Merlin était dans son élément, vraiment. Et Annaëlle était si jolie, la, allongée tout près de lui. Son dos allait être tout mouillé cela dit. Merlin rit doucement, apparemment il ne le faisait qu'avec elle. Il l'embrasse.

Annaëlle souria au rire de Merlin. Il rigoalit si peut. Elle glissa ses deux mains dans les cheveux bouclés de Merlin. Elle arrêta leur baiser afin qu'il s'éoigne un peu d'elle, afin qu'elle puisse encore le regardait.

"Tu m'as manqué."

lui dit-elle simplement en lui souriant. C'est fou ce qu'il pouvait être beau, ce qu'ele pouvait l'aimer. Annaëlle repoussa le plus loin possible son sentiment de culpabilité envers Rob, elle aurait tout le temps de s'en prendre à elle même par contre son temps avec Merlin était compté.

Annaëlle laissa ses mains glisser dans le coup du jeune homme, de l'elfe. Puis elle l'embrassa encore, parce que c'était tou simplement bon de l'embrasser de l'avoir là contre elle, de sentir son poid sur elle.

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Merlin sourit, lorsqu'elle lui dit qu'il lui a manqué. Il allait lui répondre quelle aussi, mais c'est un telle évidence... Merlin se pense, et, pour toute réponse, l'embrasse longuement, et glissant l'une de ses longues mains sous sa nuque. Il y joue avec quelques mèches de cheveux, et tombe sur sa tresse. Son rire interrompt son baiser, et il se penche sur l'oreille d'Annaëlle, pour y murmurer, pour la première fois depuis ce qui lui parait des lustres :

- Je t'aime.

En fait, le lui avait-il déjà dit ? Oui, sans doute (nous connaissant), mais il ne s'en souvenais pas. Il l'embrasse sur la joue, se demandant comment il pourrait bien avoir la force de la quitter de nouveau.

Annaëlle souria aux mots de Merlin. Elle ne se souvenait s'il le lu avait déjà dit, elle sûrment, lui pas sûr. Second rire de Merlin, nous étions en train de battre un record.

"Deux rires en l'espace de quelques minutes, nous sommes en train de battre un record Monsieur Mystère."

Lui dit-elle tout doucement, avant de l'embrasser encore et encore. Elle pourrait ne jamais s'arrêter. La séparation allait être plus doulereuse que jamais, elle le savait, mais ce moment particulier entre eux en vallait la peine, elle le savait aussi. Si elle le pouvait, elle disparaîtrait tout simplement avec lui et enverrai valser tout ce qui les en empêcher. Cependant, ses pensées devaient rester loin, au risque de trompes de larmes, qui ne changerai rien à rien.
Annaëlle attrappa merlin par la nuque et e tint fermement à quelque millimètre de son visage si bien que lorsqu'elle lui dit dans un chuchotit 'Je t'aime', leurs lèvres se frolaient à chaque syllabes.

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La remarque d'Annaëlle arrache un nouveau rire à Merlin, qui répond :

- Sans doute. C'est grâce à toi. Je suis tellement heureux de te revoir...

De nouveau, ils s'embrassent, s'embrassent, s'embrassent. Merlin sourit dans leur enième baiser lorsque la jeune femme répond à son 'je t'aime' par un autre. We fight, we break up ; we kiss, we make up, c'est très approprié, n'est ce pas ? Merlin glisse sans main sous le dos de Annaëlle, l'embrasse de nouveau avec urgence.

Annaëlle fit glisser sa main sous le tee-shirt de Merlin. Leurs baisers se faisaient de plus en plus préssant, comme si c'était la dernière fois, comme si leur vie en dépendait. Annaëlle enleva le tee-shirt de l'elfe. La jeune femme ne pouvait s'empêcher de sourire. Elle était heureuse. Et elle savait que ça ne serait pas éternelle, que le retour à la réalité serait brutal, mais elle s'en fichait. Elle avait eu raison de céder à la tentation, et elle avait eu raison de demander de changer d'endroit, dans un autre endroit, leur rencontre aurait inévitablement fini en dispute, en scène digne des séries américaines moldues.

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C'était magnifique, c'était parfait. Merlin tombe la chemise, et aussitôt es mains reviennent et se glissent sous le tee-shirt de la jeune femme. Elles se promènent, avant d'entreprendre de le retirer. Pendant ce temps là, les lèvres de Merlin retrouvent celles de la jeune femme. C'était tellement bon de se retrouver ! Merlin voudrais que cet instant dure toujours. En attendant, il veut profiter autant que possible de l'occasion. Ensuite, Annaëlle retrouvera surement l'autre. Ah, non, mauvaise pensée ! Merlin la chasse aussitôt, et ne pense plus qu'à lui, elle et eux.

Ce qui rend ses baisers de nouveaux plus intenses. Crac crac ?

Leurs baisers se faisant opressants, leurs corps sans vêtements dans cette clairière, seuls au monde, et amoureux, Annaëlle et Merlin s'aimèrent diront nous poétiquement. Plus rien ne comptait, comme c'était le cas depuis près de deux heures déjà, deux haures qui ne leurs semblèrent que quelques minutes volés, lorsqu'ils se retrouvèrent étendu l'un sur l'autre à la fin de leur ébat. Annaëlle promenait toujours ses mains dans les cheveux de Merlin, sans vraiment voir ce qui l'entourait.

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Tout était parfait. Merlin était sur un petit nuage. Il était tellement bien avec Annaëlle, tout était tellement différent avec elle. Il réussissait à s'en émerveiller à chaque fois. Il était réellement amoureux, comme il ne le serait avec personne d'autre, jamais. La réalité n'était pas loin, elle frolait déjà ses pensées, mais il l'éloignait du mieux qu'il pouvait, en tenant Annaëlle contre lui, en l'embrassant doucement sur l'épaule, en la regardant. Il la trouvait tellement belle, oui, tout était vraiment parfait, dans ce petit monde clos qu'ils s'étaient créé. Merlin plonge son visage dans la chevelure de Annaëlle, et ferme les yeux. D'une pression de son bras, qui entoure le corps de la jeune femme, il lui 'dit' encore qu'il l'aime, qu'il est heureux qu'elle soit là, et que... Tout est bien.

Annaëlle encercla le cou du jeun homme de ses bras, elle se blottit contre lui, la tête cachait dans son cou. La fin était poche, la vie réelle allait reprendre ses droits, cependant elle leur laissé encore un peu de répis. Juste quelques instant encore. Naëlle songea que c'était la première fois qu'une dispute n'était pas venu interferait dans leur rencontre. La première fois. Peut-être avient-il murît et accepté que la vie soit cruelle, et qu'ils ne puissent jamais être ensemble au grand jour. Peut-être avaient-ils acceptés. Peut-être. Cependant cette pensée bléssait encore Annaëlle car elle avait la certitude qu'il serait le seul qu'elle aimerai à ce point, à tel point que si ce sacrifiait pouvait servir à quelque chose elle le ferait, mais ce serait inutile, et il n'était pas Roméo, et elle pas Juliette.
Ils se condamnaient juste mutuellement, par un accord tacite, à souffrir lors de leur séparation.

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Mhm. Le moment allait venir. En y pensant, Merlin secoue imperceptiblement la tête, enfonce un peu plus son visage dans les cheveux de Annaëlle, la serre plus pres contre lui, et murmure :

- Je t'aime, je t'aime, je t'aime, Annaëlle. Je m'en fiche, de l'autre.

Oh, bien sur, il est jaloux. Mais pour une fois, il ne veut pas de crise. C'est toujours pire, de se quitter en criant. Ca c'est tellement bien passé, cette fois, et Merlin n'a pas envie que ça change, pas plus qu'il n'a envie de partir.

Annaëlle souria tristement toujours enfuit dans le coup de Merlin. Un frisson lui parcourrut l'échine à l'évocation de Rob ou peut-être de Briséi, elle n'aurait pas su dire, de toute façon c'était du pareil au même.

"Je t'aime aussi Merlin ... Mis t sais aussi bien que moi, que ce moment va avoir une fin. Je t'aime aussi et je donnerai tout pour qu'on puisse rester ensemble. Encore et encore."

Elle avait dit ça doucement, et calmement, non il n'y aurait pas d'orage, pas de larmes. Il y aurait juste eux blessés éternellement.

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Merlin soupire et embrasse la tête de Annaëlle a travers ses cheveux.

- On devrais. On devrais rester ensemble.

Il se tait un moment, long, mais trop court selon lui, avant de reprendre.

- Je vais te raccompagner, c'est mieux, non?

Il rit, mais son rire est étranglé. Déjà. Lentement, il recule le visage des cheveux de Annaëlle et l'embrasse délicatement avant de se lever.

"On devrait."

Repondit -elle en éco à sa première phrase. Ce conditionnel la tuait à petit feu. Elle se leva à son tor, et se rhabilla tout comme Merlin. Mais au lieu de partir comme il le devrait. Annaëlle se contenta de predre Merlin dans ses bras et de l'enlacer, de le respirer pour mieux retarder le moment de la séparation. Le moment où il devrait tous les deux retourner jouer la comédie auprès de leur femme et copain respectif. Cette pensée arracha u énorme soupire à Annaëlle, et même une larmes silencieuse, une seule et unique larmes et qui ne serait pas suivit par d'autre.

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Merlin acceuille Annaëlle dans ses bras et, alors qu'il l'entoure de ses bras, et pose sa tête sur celle de la jeune femme. Il sent Annaëlle pleurer contre son épaule. Il lui caresse les cheveux doucement, et l'embrasse sur la joue.

- Allez.

Elle la tenant contre elle, il "transplane" à sa façon. Les deux amoureux arrivent dans le parc de l'université, à quelques centaines de mètres du lac. Ils étaient au bord de la forêt, entre les derniers arbres.

Annaëlle mit fin à leur étreinte et s'essuya les yeux d'un geste rapide. Voilà c'était fini. Annaëlle aurait tout fait pour que ça continue, seulement au loin, elle repéra la tignasse rousse de Rob. Bien qu'il ne puisse pas les voir, Naëlle ne voulait pas risquer le diable. Elle porta la main à son collier, avant d'embrasser une dernière fois Merlin, dans un baiser urgent.

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Merlin suit le regard de Annaëlle, secoue la tête et soupire. Il lui rend son baiser puis réussit à former un sourire. Bon, pas très motivé, mais qu'en même :

- Salut. A la prochaine fois... Je t'aime.

Et il disparait.