Hé, jolie môme! [James]

Sa fesse droite calée sur un trottoir de Londres, en jean tout bête et tee-shirt Quit Work Make Music qu'elle avait enfilés à la hâte le matin même, Jazz fumait - que dis-je, savourait! - une cigarette entre son pouce et son index. Elle s'était faite réveillée de force par un réveil trop sonore a six heures du matin et avait pris un métro nauséabond pour se rendre dans la boulangerie dans laquelle elle travaillait pour l'été. En bref, une vraie petite moldue. En bref, tout ça la dégoutait un peu. Pas mal de fois, elle avait eu envie de transplaner, de faire des chocolatines à coup de baguette magique...Mais non. C'était sa punition pour l'été. Son père n'y avait jamais été de mis mesure quand il s'agissait de punir, ce qui n'était pas pratique vu son caractère impulsif à enchainer les conneries.
Mais enfin. Dans une semaine, tout était fini, et les cours de magie recommenceraient. Sans qu'elle aie trouvé plus d'amis que ça, tout ses potes de Poudlard ayant décidé de faire des formations en dehors de Lowings. Youpi, dirons-nous. Elle soupira, avant de se recevoir un papier en pleine tronche.

James Rainy, le seul, l'unique ! .. arpentait les rues de Londres moldu d'un pas vif et déterminé. Les vacances, la fin des cours derniers s'étaient assez violement passé ... Liv, Zach, tout ça avait fait des bons dans tous les sens dans sa tête pendant un bon bout de temps, et finalement il avait réussit à mettre ça de côté. Il marchait donc, les mains dans les poches et l'oeil vif. Il ne pensait pas que dans moins d'une semaine il retrouverait tout ses amis, et puis aussi ses ennemismalheureusement.
C'est alors qu'il shoota dans une boulette en papier qui se trouvait sur le bord du trottoir, il ne pretta au début aucune attention à sa trajectoire jusqu'à ce qu'il entende un peu gémissement agacé. Merde ...

Il s'approcha de la dite (et maladroite) trajectoire.

Jazz, par pure formation professionnelle, attrapa le papier et le défroissa. C'était une liste de course. Savon, farine, vaseline. Elle fronça son nez dans une mimique de dégout. Elle ne voulait pas savoir à quoi exactement servirait le résultat de ces courses, particulièrement si elle se fiait à son instinct décidément mal tourné. Quel était l'enfoiré qui...?

Hé, dugenou, si j'avais eu envie de m'envoyer une liste de shopping douteux dans la tronche j'aurais mis un panneau.

Dit-elle avant de lever la tête et de tomber sur l'adorable visage de James...Qui ne la calma pas pour autant. En fait, elle l'avait déjà vu, mais de loin. Ils ne faisaient pas partie de la même maison, ils ne trainaient pas avec les mêmes gens, et ne suivaient pas les mêmes cours. Mais elle savait qu'il était sorcier. Elle se leva, et tendit le papier froissé au jeune homme.

Tu es James Machinchouette, le pote de Neram?

En fait, elle ne connaissait pas tellement mieux Neram, mais sa tête lui parlait plus, d'autant qu'il avait été prof pendant un court temps, à Poudlard. Mais enfin, toutes leurs histoires sordides de filles, d'échanges et de bourrage de gueule ne l'intéressaient pas. Elle toisa donc James d'un air légèrement méprisant. Elle ne le connaissait pas, et le croyait prétentieux. Elle préparait sa coquille, en bref.

James voulait s'excuser, mais c'est vrai qu'il fut vite refroidit par la manière dont cette jeune femme, car oui la boulette de papier avait attérit dans le visage d'un jeune femme, l'accosta, ou plutôt lui aboya dessus.
Il l'écouta tapper sa petite crise seule, et sourit même, parcequ'au fond elle était drole.

C'est Rainy, James Rainy. Et ouai, je suis si on veut le pote de Néram.
Mais moi je ne te connais pas. Mis à part que tu as l'air d'être une personne bourrée de préjugés, ce qui ne va d'ailleurs pas tellement avec ton visage !

James n'aimait pas beaucoup qu'on le juge, bien que ça puisse sembler compréhensible. D'autant plus qu'il avait tellement changé durant toute ses années, alors comment une fille qui avait du l'apercevoir une fois à l'école pouvait bien savoir qui il était. Peu importe, c'était visiblement une sorcière, et ça c'était pratique.Mais peut être était ce un nouveau déguisement de Dimitriov ...

Jazz haussa les épaules, se calmant. Un truc très brusque dans la figure dès le matin, ce n'était pas toujours génial comme rencontre. D'autant qu'en effet, elle était pétrie de préjugés vis à vis de James, Liv, Neram, Cho et toute cette petite bande. Mais elle accepta malgré tout de le regarder dans les yeux, certes plus pour le provoquer que pour faire ami ami. Il n'était pas prétentieux. Il semblait savoir un peu trop de choses et les dire un peu trop à voix haute, mais c'était franc, et ça, elle ne pouvait pas le reprocher.

Un visage, ça ne veux rien dire, prend l'allemand dans Inglourious Basterds. Il n'a pas l'air d'être un salaud, si?

Dit-elle simplement pour ne pas répondre 'oui, ok, je me suis laissée emporter'.

Je m'appelle Jazz Nine. T'as sans doute jamais entendu parler de moi.

Ou alors t'as entendu parler de moi comme de la fille qui avait fait exploser les toilettes de Poudlard, kidnappé un elfe de maison, et fait à peu près toutes les conneries possibles et imaginables. Humpf.

James fut content de voir qu'elle se clama légèrement. Ensuite elle parla justement du film qu'il avait vu le semaine dernière ... seul. Il pensa une demi seconde à Liv mais s'interdit bientôt qu'il puisse contenir ce prénom dans sa tête. Il répliqua :

Excuse moi mais l'allemand est un salaud du début à la fin, et c'est très perceptible !

Visiblement les pensées de ces deux ados divergeaient. Mais tant pis, c'était assez interessant. Quand il entendit son prénom par la suite James prit un sourire interessé.

Jazz Nine, "la troisième jumelle Weasley", evidemment que j'ai entendu parler de toi, tu es comme une légende, et surtout auprès de la direction.

Il ne semblait pas tellement impressionné, mais il était content de mettre enfin un visage sur ce nom.

Jazz haussa les épaules. Parce qu'elle n'était pas d'accord avec le jeune homme, parce que ça l'amusait, parce que c'était un peu comme un jeu pour elle d'argumenter sans s'énerver.

Ouais, c'est un vrai salaud, mais ça tu le sais parce que tu as vu le contexte nazi. S'il n'y avait pas ce contexte, s'il enlevait l'uniforme et que tu le croisait dans la rue, tu n'aurais aucune haine contre lui. Les enfants de salaud ne sont pas marqués au fer...

Elle écrasa sa clope avant d'en rallumer une autre, plutôt ravi que le jeune homme se foute un peu de sa réputation (qui était finalement la réalité). Les gens avaient tendance à lui coller au trainquand ils l'apprenaient.

...bref. Ravie de voir que toi tu n'es pas bourré de préjugés. Qu'est ce que tu fais à Londres, tu as du sang moldu aussi?

Elle attrapa ses genoux, sa cigarette dans la bouche, les yeux mi-clos par la fumée, regardant le ciel, sans vraiment attendre la réponse de James.

Il s'installa finalement à côté d'elle sur le trottoir. Au fond, il n'avait pas vraiment autre chose d'interessant à faire ... Il croisa ses bras sur ses genoux. Il laissa de côpté la conversation concernant l'allemand il a jouta seulement en dessinant une croix de bout de son pouce sur son front en référence au film.

Parfois si ...

Il prit ensuite un air décontracté, et leva lui aussi la tête vers le ciel.

Je n'ai pas de sang moldu mais j'aime trainer chez les moldus parfois, ils ne se soucient de rien, je crois ... Et toi ?

James ne préféra pas s'étaler sur sa vie familiale, une mère qu'il avait tué et un père qui lui apprenait de nouvelles choses tous les jours ce n'était pas très glorieux ...

Jazz tira une longue bouffée de sa cigarette et la laissa s'envoler au vent, les yeux à nouveau dans le vague. La discussion sur Inglourious Basterds ne l'interessait plus. Elle était trop fatiguée pour faire remarquer que n'importe qui en effet aurait l'air d'un salaud avec une croix gammée dessinée sur le front. Elle se mit à siffloter Cat People de David Bowie qui apparaissait d'ailleurs dans le film, au moment où Mélanie Laurent se mettait son rouge à lèvres en peinture d'indien. Elle eut un sourire, tendit la main vers une flaque de boue et se fit les mêmes traits, juste en dessous des yeux. Elle tourna la tête vers James, avec un air goguenard, zappant complètement la discussion sur les liens moldus.

On va chercher des scalps nazis?

Par hasard, ou parce qu'elle était très fatiguée, Jazz avait adopté James, et ne faisait plus du tout attention à ce qu'il était: elle voulait qu'il entre dans le jeu. Elle avait Bowie à fond dans les ballons dans les oreilles, elle avait l'impression d'être dans un western rock'n'roll à la Tarantino.

James attendait sa réponse les yeux vers le ciel gris, ce qui était presque une habitude à Londres. Il ne souriait pas, juste attendait.
Mais visiblement elle zappa totalement la discussion et sentant le silence James rebaissa les yeux sur son interlocutrice, elle était entrain de faire destraces de boue sur ses joues, et elle lui proposa d'aller tuer du nazi ... Cela voulait il dire, aller tuer des Manges Morts ... Peu importe, c'était drôle, il imita ses gestes, se fit les mêmes traces sur la joues, et il se leva en aquiesçant d'un signe de tête.
Elle l'entraina à se lever avec lui, et il décida se marcher vers l'entrée du Chemin de Traverse.

Jazz sourit, et attrapa la main de James pour courir vers le Chemin de Traverse. Elle tapota le mur de sa baguette, et rentra rapidement. A vrai dire, tout le monde les regardaient bizarrement, et la décision d'aller dans l'Allée des Embrumes lui vint naturellement. Une fois qu'ils furent rentrés dedans, elle ralenti son pas, et regarda autour d'elle, se mordillant la lèvre. Que faire? Comme elle l'avait dit plus tôt, on ne reconnait pas à sa tête un salaud. Il fallait donc le reconnaitre à ses agissement. Elle prit une tête de chien méchant et sauta en criant comme un apache sur le dos d'un pauvre mec qui sans doute ne savait plus déjà qui il était, et donc ne pouvait pas vraiment être très méchant.

Hé, Clyde, j'ai chopé une proie!

Dit-elle, faisant référence à Bonnie et Clyde. Une autre fille qu'elle aurait eu l'air con, ou franchement folle, mais il faut croire qu'elle avait un joli minois pour rattraper le tout. Le pire était qu'elle ne s'en rendait même pas compte. Elle aimait s'amuser et faire n'importe quoi. Le fait qu'avec des cheveux un peu plus long et un peu plus de féminité elle serait splendide ne lui avait jamais effleuré l'esprit.

James la suivait en courant, décidément elle avait l'air très pressée. Ils arrivèrent dans l'Allée des Embrumes, ce qui allait de soi. Et soudain, Jazz sauta sur le dos d'un type pris totalement au hasard. Elle l'interpella, alors qu'elle était emportée comme sur un taurau mécanique. James aimait faire des choses folles, mais là, c'était sérieux, ils n'étaient pas n'importe où ... Il courrut vers le type qui commençait quand même à s'énerver et qui avait une tête plutôt bizarre ... Il aida Jazz à descendre du dos de ce mec, lui prit la main, et l'entraina à courrir assez longtemps pour que le mec ne puisse les retrouver. Lorsqu'ils furent caché, il regarda la jeune femme très sérieusement.

Il faut faire attention, tout n'est pas un jeu !

Ce n'est pas qu'il y avait eu un réèl danger à ce moment là, mais James en avait tellement vu auparavant qu'il se méfiait sérieusement de tout ça.

Jazz haussa un sourcil, l'air provocateur.

Mais dites moi mon général, vous avez peur, ou je délire?

La mère de Jazz s'était faite tuer par un mangemort, Jazz avait tué le mangemort. Personne ne le savait, ou alors son père, qui ne l'avait que deviné, et elle savait bien qu'elle avait eu une chance effroyable. Elle avait agit sous le coup de la colère, et personne n'avait cherché à retrouver l'homme en question. C'était un rebus de la societé bien connu. Jazz avait eu du sang sur les mains, et comme une enfant, son esprit en avait conclu que tout était devenu un jeu. Jazz aurait été capable de rire en se retrouvant en face de Voldemort.

Bon, ok. Une meilleure idée?

Elle regarda James. C'est la première fois qu'elle le détaillait. Il était mignon, ok. Elle pouvait comprendre pourquoi Liv et tout le tintouin lui courraient après la langue à l'air comme des chiens pitoyables. Mais bon...

Il la fixait toujours dans les yeux.

Bien sûr que j'ai peur, et toi aussi tu devrais avoir peur d'ailleurs.

Fit il sur un ton très sérieux. Il retrouva quelque peu son calme, lorsqu'il vit qu'elle comprenait qu'il n'ai pas envie de faire ça. Elle lui demanda ce qu'ils pourraient faire d'autre.
Il ouvrit la bouhe pour lui répondre, mais son regard se perdit derrière l'épaule de Jazz et le long du mur qui était derrière elle, et au loin il vit quelque chose qui fit plus que le perturber ... Il n'était pas sur, mais il plissa les yeux comme pour mieux voir, et ne répondant pas à Jazz et se concentrant sur la silhouette il avança doucement à croupit pour mieux voir.
Dimitriov, habillé d'une longue cape, et d'un capuchon noir intense. Il semblait ne pas avoir envie d'eêtre suivit et il regardait partout autour de lui.

Jazz, sur le point de remercier son père pour ce joli sermon, vit le regard de James s'assombrir du tout au tout, et elle plissa les sourcils avant de se retourner pour regarder ce qui le bloquait tant. Elle vit juste un jeune homme vétu d'une cape. Elle faillit demander d'un ton placide 'lui c'est bon, c'est un nazi tuable?', mais elle se retint, et attrapa James par le bras pour le tirer vers elle dans un coin. En temps normal ce genre de geste aurait précédé un baiser, mais elle pouvait sentir la haine s'emaner de James. Le type qui s'approchait n'était pas recommandable, et James l'aurait assassiné si elle avait fait une connerie - ce qu'elle aurait fait en tant normal. Après reflexion, elle secoua la tête et sorti de l'ombre en laissant James dans le coin. Elle faisait face à Dimitriov. Advienne que pourra, elle ne l'agressait pas, et il ne la connaissait pas, elle.

James tomba presque lorsqu'elle le tira sur le côté, ilcrut même un instant qu'elle fut prise d'une pulsion étrange. Peu importe, puisque d'un coup, Jazz sortit de leur cachette et alla vers Dimitriov. James allucina d'abord puis voulut la suivre puis se ravisa et retomba à terre suivant la scène de loin, s'il le voyait il ne lui ferait aucun cadeau. James le dos contre le mur et la respiration alletante sentait en lui monté comme un sentiment de clostrophobie. Il passa nerveusement ses mains dans ses cheveux. Il pouvait sentir d'ici les pensées cruelles qu'avait à ce même instant Dimitriov à quelques mètres de là. A vrai dire, James qui jettait de furtifs regards dans la rue pour intervenir s'il le fallait se rendit vite compte qu'il n'était finalement pas nécéssaire de s'inquièter, il ne la connnaissait pas et ne lui ferait par conséquent rien. Mais s'il entrait dans ses pensées imédiates, il saurait qu'elle rencontrait James quelques 20aines de minutes auparavant. Il pria pour que ce ne fusse pas le cas ...

Mais en fait, Jazz, mue d'un instinct étrange, ne pensait pas du tout à James. Elle pensait à l'instant présent, et détaillait ce type qui faisait si peur au jeune homme. De taille moyenne, de grands yeux verts, en somme il avait tout du physique de quelqu'un de sympathique; mais l'expression de son front, ses lèvres serrées trahisaient son côté antipathique. Qui était ce garçon? Il n'y avait pas mille façons de le savoir. Elle prit son plus beau sourire, et décida de l'aborder le plus fémininement possible.

Bonjour! Excusez moi, mais je suis un peu perdue...Vous connaissez le coin?

Jazz, tel une véritable comédienne, ne pensait pas a un stratagème, ou à quoi que ce soit. Elle espérait juste qu'elle lui plairait un minimum, et qu'il se présenterait. Etait-il dangeureux? Elle espera que si on ne le provoquait pas, non.

Dimitriov paraissait très pressé, et peu heureux qu'on puisse le reconnaitre mais c'est une parfaite inconnue qui vint à sa rencontre, il put comprendre qu'elle n'était pas inofensif rien qu'à sa façon de se pavaner devant lui. Elle pensait que c'était une pauvre petite qui s'était encore égarée dans la mauvaise rue, mais le pire c'est qu'elle ne semblait pas avoir peur du tout. Il la regarda avec un de ces sourires qu'il fait si bien.

Bien sur que je peux vous aider mademoiselle, j'aide toujours les demoiselles en détresse.

Il se glissa près d'elle et murmura à son oreille.

Et surtout celle qui en valent la peine.

Dimitriov prenait toujours un malin plaisir à provoquer les gens, provoquer dans le sens toujours jouer son petit séducteur, pour cacher tout le mauvais qu'il y avait en lui.

James observait la scène de loin, sa respiration était de plus en plus rapide, et il transpirait presque de peur pour cette jeune femme qu'il -au fond- ne connaissait à peine. Sa tête le brulait, et il avait peur de la suite. Il s'inquiètait de tout lorsque ça concernait Dimitriov ...

Jazz serra les lèvres, et haussa les épaules; ouais, cool. Et alors? Avait-elle envie de répondre. Au lieu de ça, elle reprit son sourire quand il s'éloigna d'elle, et fit claquer ses mains sur ses cuisses.

Génial! Bon, je cherche une boutique du nom de euh... Barjow et Beurk.

A vrai dire, c'était le seul nom de boutique de l'Allée des Embrumes qui lui était venu à l'esprit. Elle ne connaissait ce coin que parce qu'elle avait suivi le connard de mangemort qui avait tué sa mère pendant des semaines pour apprendre à se mettre dans son esprit.

Là, ce qu'elle comprenait, c'est que le garçon en face de lui était scandaleusement beau, et avait l'air foutrement agréable, mais que ce n'était qu'une couverture. Elle ne put s'empêcher de se dire qu'il lui plaisait, non sans se souvenir de la discussion qu'elle avait eue avec un certain jeune homme quelques minutes plus tôt à propos des enfants de salaud qui ne le paraissent pas. Pleins d'exemples, d'ailleurs, lui venaient en tête. L'officier nazi dans Inglourious, le père et le fils mafieux dans les Promesses de l'ombre...Elle se rendit compte que son esprit marchait à cent à l'heure, un peu comme quand on est amoureux...ou pas rassuré.

James entendait vaguement la conversation de loin, et un "merde" étouffé se fit entendre quand êlle prononça le nom de la boutique qu'il ne fallait précisément pas prononcer ... Il se tappa les mains contre le tête jurant contre lui de ne pas l'avoir retenu.

Et Dimitriov fut tout aussi surprit qu'elle prononce le nom de ce magasin, il fronça d'ailleurs les sourcils.

Pourquoi là-b...

Il s'arrêta la jeune femme se mettait à penser beaucoup, et il se concentra. Ce qui n'était pas bon pour elle, pas bon du tout. Il remonta cette histoire de meurtre de Mange Morts, Inglouriouse Basterds, Les promesses de l'Ombre, des films qui lui étaient inconnus ... Et ...

Rainy ...

Murmura t il. Ses yeux devinrent d'un noir intense, il les leva sur la jeune femme.

Jazz fronça les sourcils. Elle n'avait aucune idée que ce qu'était Rainy, sincèrement aucune. Mais elle avait vu les yeux de Dimitriov changer du tout au tout. Pourquoi? Elle n'en avait aucune idée non plus. Elle se sentit très vite, tout d'un coup, à ne rien savoir face à ce type qui semblait perdre son calme pour une raison inconnue. Elle lui attrapa le bras.

Hé. Je sais pas de quoi tu parles, franchement j'en sais rien, mais calme toi. Ok? Je vois pas en quoi je suis une menace pour toi, rien n'est une menace pour toi dans le coin, il n'y aurai aucune raison de me faire du mal.

Elle était totalement sure d'elle. Pour le moment. Elle n'avait rien fait de mal, le mangemort qu'elle avait tué était un pauvre con sans famille qui n'avait rien trouvé de mieux à faire que de s'engager aux bottes de Voldemort. Voldemort, Voldemort. Elle trouvait ça extrêmement drôle de prononcer ce nom, et de le penser également.

Dimitriov détesta la manière avec laquelle elle lui avait atrappé le bras, d'ailleurs il sécarta vivement. Il détestait cette manière qu'elle avait d'être sur d'elle, et dans un sens cela le déstabilisait quelque peu, il se demandait qui elle pouvait bien être. Il tenta de rentrer à nouveau dans sa tête mais il n'était plus assez concentré et ça l'agaçait. A présent il sentait la présence de James, il sentait comme une odeur révélatrice. Il atrappa à son tour le bras de la jeune femme.

Tu ne sais pas qui je suis. Je ne te ferai pas de mal si tu me dis où est James.

Il la regardait le plus intensément possible, mais on sentait une petite faille d'instabilité dans son regard.

Jazz, qui préférait rire que pleurer, rendit son regard à Dimitriov sans ciller. Qui était-il, pour la menacer, lui prendre le bras aussi violemment, et lui demander de lui livrer un mec qu'elle connaissait depuis cinq minutes? Qu'il aille se faire foutre. Oui tiens, d'ailleurs.

Va te faire foutre. Je ne sais pas qui est James. Et non, d'ailleurs, je ne sais pas qui tu es non plus, et je m'en fous.

Elle voulut ajouter quelque chose, mais ne trouva rien à dire. Elle détacha son bras de l'emprise du jeune homme avec une force qu'elle ne se serait pas soupçonnée, et s'éloigna de lui.

Écoute, tu va me montrer où est le magasin que je veux, et puis tu vas me laisser. On est d'accord?

Elle avait compris qu'il était dangereux. Elle avait compris qu'elle avait sans doute l'air ridiculement téméraire, à s'attaquer à ce mec apparemment surpuissant de sa petite taille, ornée de sa grande gueule. Mais non, merde. Elle avait déjà tué plus gros qu'elle, et vivait dans la croyance que de toute façon, elle profitait largement de toutes ses journées depuis qu'elle avait six ans, et que si elle mourrait, ce ne serait qu'une belle aventure de plus. Elle n'avait pas peur de la mort, ni de la douleur. C'est ce qui la protégeait de ce genre de types, enfin, c'est ce qu'elle croyait dur comme fer.

Dimitriov n'en revenait pas une seconde. Et James non plus d'ailleurs, sa main était à présent sur sa bouche pour que l'on entende sa respiration saccadée. Cette fille était dingue, mais vraiment dingue.

Dimitriov suivit la jeune femme alors qu'elle sécartait un peu. Il ne scillait pas bien qu'il aurait pu, personne ne lui résistait jamais, personne. Et surtout pas une femme, qui sentait le moldu à plein nez.

Je sais pertinement que tu sais qui est James, tu n'es pas très maligne permet moi de te le dire. Le magasin que tu cherches est dans cette direction.

Il indiqua su bras un rue étroite.

Mais sache que maintenant je sais qui tu es, et que je sais que tu connais James, je n'ai pas le temps de m'occuper de toi pour le moment mais je reviendrai te rendre visite un de ces jours ... prochains ...

En réalité Dimitriov sentait qu'il perdait pied, et il préférait luifaire peur comme ça plutôt que de se lancer dans une btaille désagréable. Il partit dans la direction opposée. Mais il se retourna vers la jeune femme avec un sourire.

Dis à James que j'ai hate de le revoir. A bientôt Jazz ...

Il fit ce désagrable sourire de salaud avant de disparaitre dans une ruelle sombre, il savais le nom de la jeune fille il l'avait lut dans son esprit ...

Jazz eut un petit froncement de sourcil quand elle entendit son nom, seulement. Le reste n'était que du babillage de méchant de films d'action. Pourquoi, comment connaissait-il son nom? Il lisait dans les pensées? Elle avait un badge? C'était écrit sur son visage? Elle décida de l'oublier le temps qu'il fut encore dans sa lignée de vue.

Parfaitement, cher ami! Reviens me voir! Je te préparerai un petit thé, et on parlera de ton James et de tout les ragots que tu veux!

Quand il disparut au coin de la rue, son dos s'affaissa et ses yeux s'écarquillèrent. Elle se foutait du pétrin dans lequel elle avait pu se mettre, mais les confrontations la mettait toujours dans un état étrange, vibrant, presque nauséeux, des fourmis dans les doigts. Elle savait déjà qu'elle reverrait ce garçon, et qu'elle aurait moins le temps de parler.