Hé, jolie môme! [James]

James observa Dimitriov partir, et ce n'est que lorsqu'il ne ressenti plus sa présence qu'il sortit de sa cachette, les cheveux en pétard tellement il avait passé ses mains dans ses cheveux. Il passa à côté de Jazz en criant presque.

T'es malade, t'es complètement malade. Ce mec a déjà tué des gens, il a tué des gens tu comprends ?

Il la prit par les épaules.

Si t'as des envies de suicides, va te jetter du haut d'un immeuble.

Il traça son chemin, partant de l'autre côté pour sortir de cette affreuse rue, se fichant complètement qu'elle le suive ou non.

Jazz qui faillit éclater de rire quand elle le vit sortir avec ses cheveux dressés un peu partout avec un air de fou furieux, et ses deux traits en boue a répéter qu'elle était malade, ce qu'elle fit finalement quand il se mit à marcher à toute vitesse vers la sortie de l'Allée des Embrumes. Elle lui emboita le pas en pouffant.

Hé! Attend! James! Il s'est quand même cassé grâce à moi... Et puis il ne s'est rien passé, en fait pas tout un plat...

Elle arriva devant le jeune homme avec un petit sourire de fille qui n'a pas tout à fait fini son fou rire. Ils étaient sur le Chemin de Traverse. Aucun danger. Elle effaça les peintures d'indien sur ses propres joues, et se mordit la lèvre.

Tu m'explique?

Il se retourna brutalement alors qu'il était à la limite de l'Allée des Embrumes et du Chemin de Traverse, face à elle il la transperça de son regard encore énervé.

Il ne s'est peut être rien passé maintenant, mais il sait qui tu es maintenant, et c'est pas le genre de mec à lacher l'affaire crois moi.
Tu crois que c'est un jeu ? Il a de grands pouvoirs, il n'est pas inofensif, il sait à qui s'attaquer, où quand, comment. Il peut entrer dans ton esprit quand il le souhaite.

James se passa une nouvelle fois une main dans ses cheveux.

Ecoute, je ... Je veux plus que tu me suives, ni que tu me parles, tu dois plus rienavoir à faire avec moi.

Jazz calma son rire et regarda James d'un air sérieux quand il lui expliqua qui était ce garçon, ou du moins de quoi il était capable. D'accord, elle ne le prendrait pas pour un jeu. Mais elle ne laisserait pas James partir non plus, elle n'était pas rassasiée de connaissance. Elle lui emboita le pas une nouvelle fois, jusqu'à marcher à côté de lui. Elle s'alluma une cigarette, laissant un grand moment de silence, puis soupira.

Non, je m'en irais pas, j'ai aucune raison de le faire. Je pensais que j'étais assez prévisible pour que tu sache ça. Alors, ce type lis dans mes pensées? Mhm. Comment ça se fait?

Elle était curieuse. Curieuse du pouvoir non pas pour l'obtenir mais pour le détruire. Elle savait qu'elle n'était pas de taille à le faire tout seule et, à vrai dire, elle ne comprenait pas pourquoi James n'y avait pas réfléchit avant.

James secoua la tête presque désespéré quand elle lui dit qu'elle ne lacherait pas l'affaire, d'ailleurs elle s'executa et elle le suivit, il soupira, et continua quand même à marche sur le Chemin de Tarverse où il n'y avait à vrai dire pas foule.

Elle revint sur la fait que Dimitriov lisait dans les pensées. Il la fixa d'un regard étrage et dit un :

Comme ça.

Et à l'intérieur de sa tête Jazz put entendre James murmurer qu'elle était à préent en danger. Lui aussi possédait ce pouvoir à présent il le savait, et il avait passé les vacances à la contrôler, parcequ'avant ça, il s'en servait très mal, et le fait qu'il provoque chez lui une grande empathie lui avait fait faire des choses oncontrôlées.

Jazz eut un frisson quand elle entendit la voix de James dans son esprit. Pas un frisson désagréable, juste le genre de frisson qui passe entre vos omoplates et vous donne la chair de poule, comme quand vous écoutez une chanson très belle. Parfois, elle se haïssait prendre tout comme un jeu. Mais en l'occurence, et son esprit le calcula assez tard, le fait d'entendre cette fois signifiait que lui aussi pouvait lire, et parler dans l'esprit des gens.

Vous aussi? Pourquoi je devrais vous faire confiance? Pourquoi vous vous êtes mis a trembler comme un bébé quand l'autre est arrivé dans les parrages?

Demanda-t-elle plutôt calmement, mais passant du tutoiement au vouvouement.

James sentit qu'elle ne fut pas à l'aise à l'idée de l'entendre s'imisser dans sa propre tête. Mais si c'était la seulke manière delui faire comprendre le choses alors tant pis. A présent il se sentait presque responsable d'elle et ça l'énervait.
Il continua à marcher alors qu'elle lui parlait à la deuxième du puriel. Merde, il la vouvoyait maintenant.

C'est parcequ'il fait partir de ma famille, de très loin, mais je ne le savais pas avant de découvrir que j'avais ce pouvoir. Je ne t'ai jamais dit qu'il fallait me faire confiance, je t'ai dit qu'il valait mieux que tu n'es plus rien à voir avec moi. C'est toi qui est ... Bornée!

Il lui prit la main et il l'entraina à tourner dans une rue à gauche. James ne savait pas ecore où ils iraient mais il fallait pas rester là, il le sentait.

Je n'ai pas tremblé, j'ai le don d'empathie, c'est livré avec "Je peux rentrer dans la tête de tout le monde" il est tellemtn cruel que ça me donnait des sueurs froides. Tu ne te rends pas compte de tout ce qu'il a pu faire ... Il s'attaque aux gens que tu aimes pour t'attacquer toi même et t'avoir, il n'a même pas de raisons detuer, il veut juste s'amuser.

Jazz ne riait plus du tout à présent. Elle écoutait James comme si c'était son capitaine dans l'armée. Elle sentait qu'elle était un poids pour lui, et ça ne lui plaisait pas du tout. Comment lui faire comprendre qu'elle était indépendante et capable de s'en sortir toute seule? Elle voyait très mal. Les menaces, elle s'en foutait.

T'inquiète pas, va. J'ai pas de famille, pas d'amis, et j'ai pas spécialement peur d'avoir mal.

Affirma-t-elle, toute pâle, mais sure d'elle. Elle ressemblait à une petite soldate très forte prête à poursuivre ce garçon, rien que pour avoir quelque chose à faire. Elle serra la main de James, comme pour lui signifier 'amène moi où tu veux, maintenant on ne peut plus faire machine arrière de toute façon'.

James sembla touché par ses mots. Il regarda le sol une seconde, n'avait elle vraiment plus rien à perdre ? Il réfléchit un instant.

C'est parfois quand on pense ne plus avoir rien à perdre qu'on se rend compte que si ...

Il parrut moralisateur, mais il se sentait protecteur d'elle à présent, c'était de sa faute si elle était dans cette situation.

De toute façon, il faut que je reste avec toi jusqu'à ce qu'il revienne. Je ne veux pas qu'ilt'arrive quelque chose.

Avoua t il à contre coeur.

Nine eut un sourire quand il lui fit son pseudo discours sur les gens auxquels on tient. Passionnant, surtout que les personnes avec qui elle avait été le plus proche dans sa vie étaient sa mère, qui était morte, et James, qu'elle connaissait à peine. Elle fut sur le point de le faire remarquer quand il sorti son 'de toute façon on reste ensemble, il faut que je te protège', un peu à la Tarzan, mais mignon dans l'intention.

Euh...Merci. J'imagine.

Dit-elle sans vouloir être désagréable, mais plutôt parce qu'elle avait été prise au dépourvu. Ça n'était jamais venu à l'esprit de personne de la 'protéger'.

Il ne prêta pas attention à ses remerciements, à vrai dire il était en grande réfléxion sur le comment il allait la protéger. Ils marchaient toujours dans la rue bondée de monde. On se sentait beaucoup mieux ici que dans l'Allée des Embrumes.

Où est ce que tu loges ?

Demanda t il en lui jettant un regard furtif.

Jazz haussa les épaules. A part sa mère, qui devait surement être raide à cause du whisky et je ne sais quoi d'autre, elle n'avait pas d'autre endroit. Elle vadrouillait. D'un appart loué à un squatt, d'une auberge de jeunesse à un hôtel, elle vivait, ou du moins vivotait avec le peu d'argent de ses petits boulots. Alors, où elle logeait? Dans ses rêves. Mais elle préféra répondre, tout simplement:

Nul part. Et toi ?

Elle regarda James, essayant trente secondes de rajouter un truc intelligent à sa phrase. Incapable de se rattraper, elle bredouilla trente secondes, puis se tut, et s'alluma une nouvelle cigarette.

Je suis pas très doué pour discuter avec les gens...Désolée.